La Vallée de la Dordogne autrement

Quand on a découvert les merveilles incontournables de la vallée de la Dodogne, on aurait tendance à se dire qu’on a tout vu ? Et bien non. La vallée de la Dordogne, ce n’est pas seulement Sarlat, les jardins de Marqueyssac et les châteaux de Beynac, Castelnaud ou Milandes.

Frédéric Citron est rédacteur en chef du magazine « L’Édition Périgord » et vous fait découvrir quelques joyaux du Périgord…

La vallée de la Dordogne a de nombreuses ressources à révéler. Premier arrêt : le Grottes de Maxange, surprenant à plus d’un titre. D’une part parce qu’ils n’ont été découverts qu’en 2000, tout à fait par hasard, par Angel Caballero qui a repéré une étroite cavité exposée par une explosion de dynamite dans ce qui était alors la carrière qu’il dirigeait.

Les excentriques des grottes de Maxange
Frédéric Citron

Et d’un autre côté, Maxange surprend aussi par ses trésors géologiques. On y retrouve les classiques stalactites et stalagmites, mais aussi des excentriques, ces excroissances assez rares qui semblent défier la gravité pour former des constellations d’étoiles calcaires façonnées au fil des millénaires par le plus vieil artiste du monde : Mère Nature.

Stalactite des grottes de Maxange
Frédéric Citron

Autre coup de cœur : La rue du temps qui passe

C’est un site auquel le magazine « L’Édition Périgord » a remis le Trophée Carrefour le 4 avril, lors de la première soirée du Printemps des dynamiques économiques. La rue du temps qui passeà Allas-les-Mines, est bien plus qu’un coup de cœur, c’est un véritable coup de foudre puisque ce lieu tient largement la promesse faite par son nom poétique.

La rue du temps qui passe
Frédéric Citron

Il s’agit d’une capsule temporelle, d’une machine à voyager dans le temps, qui vous emmène à travers les rues d’un village du début du XXe siècle. les objets que l’on peut voir en flânant dans ces rues ont été récoltés et collectionnés au fil des décennies par Michel Boom, propriétaire des lieux.

La rue du temps qui passe – Michel, Christelle et Titouan Boom
La rue du temps qui passe – Michel, Christelle et Titouan Boom
La rue du temps qui passe

Un endroit fait maison…

Ce sont Michel et sa fille Christelle qui ont tout façonné eux-mêmes. Et quand on voit le résultat, on comprend qu’ils n’ont pas manqué de courage et d’huile de coude. Résultat : les objets collectionnés par Michel ont repris vie dans les boutiques et petits coins et recoins de cet ancien hangar gigantesque. Des objets qui racontent l’histoire du coiffeur, du boucher, du médecin, du cordonnier, du marchand de vin, du relieur, du sellier, du charron, du chapelier, sans oublier celle du boulanger, dont la boutique est une réplique de celle du film La femme du boulanger de Marcel Pagnol. Un endroit sympa pour une visite ou un simple verre au bistrot du village.

La rue du temps qui passe
La rue du temps qui passe
Frédéric Citron

D’autres idées pour se laisser surprendre en vallée de la Dordogne…

Pourquoi pas un petit tour au Bambouseraies de PlanbuissonÀ papeterie et écomusée de La Rouziqueà Couze-et-Saint-Front, près de Lalinde, ou encore au Filature Belvès ?

Mais c’est pour Gorodka que l’on arrête, ce lieu de la commune de Sarlat-la-Canéda ouvert en juillet-août. Gorodka est un univers totalement décalé tout droit sorti de l’imagination débordante du regretté multicarte Pierre Shasmoukine.

Gorodka
Gorodka © Radio-
Frédéric Citron

Vous pourrez y admirer des installations gigantesques, des sculptures lumineuses oniriques et de nombreuses œuvres étonnantes. Gorodka est l’une des plus grandes galeries à ciel ouvert d’art singulier, cet art contemporain qui s’inspire de divers mouvements comme le cubisme ou le surréalisme. Un lieu qui fait voyager dans des mondes extraordinaires et qui donne en tout cas tout son sens à la notion « d’une autre Vallée de la Dordogne ».

 
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