L’AVC REPRÉSENTE « 25 À 30 % » DES ACTIVITÉS DU DÉPARTEMENT DE NEUROLOGIE

L’AVC REPRÉSENTE « 25 À 30 % » DES ACTIVITÉS DU DÉPARTEMENT DE NEUROLOGIE
Descriptive text here

Les accidents vasculaires cérébraux (accidents vasculaires cérébraux), première cause de mortalité et d’invalidité chez l’adulte, représentent également « 25 à 30 % » des activités du service de neurologie du Centre hospitalier national universitaire Fann de Dakar, a-t-on annoncé. » a appris le docteur Mbagnick Bakhoum, président de l’Association sénégalaise d’appui aux familles de patients victimes d’AVC. « Chez Fann, l’AVC représente environ 25 à 30 % des activités de neurologie. C’est le premier motif de consultation de nos patients dans le service de neurologie», a-t-il déclaré vendredi, lors d’une journée portes ouvertes de cet établissement hospitalier.

“Ce sont des chiffres assez parlants, qui s’ajoutent à la clameur populaire”, signe que l’AVC “est dévastateur” au sein de la population, a commenté le neurologue. L’ vasculaire cérébral est une maladie qui doit être prise en charge avant même l’arrivée du patient à l’hôpital, a expliqué le docteur Bakhoum, ajoutant qu’« il est extrêmement important » de rappeler ce point.

“Le pronostic vital et fonctionnel dépend essentiellement de celui qui vous prend en charge”, et “si c’est un spécialiste qui vous accueille dans une unité neurovasculaire”, comprenant des ressources humaines formées, médecins, infirmiers et brancardiers, “rien qu’avec ceux-là, vous améliorez le pronostic de 20% », a-t-il indiqué. Cela signifie que « le pronostic dépend du moment choisi » et que le patient a donc plus de chances de guérir s’il est pris en charge suffisamment tôt. « Il est extrêmement important, en cas d’accident vasculaire cérébral systémique par exemple », que le patient soit traité « dans un délai de 4 heures 30 minutes ». Cela signifie depuis le début des symptômes, lorsque vous ressentez les premiers signes, jusqu’au moment où le médecin vous administre des soins », explique le neurologue.

“C’est pourquoi il faut trouver un circuit pour que le patient puisse être transporté vers des structures spécialisées et pris en charge correctement”, recommande le médecin.

Il rappelle que l’AVC est « une maladie grave qui survient brutalement » et dont le traitement, s’il intervient « très précocement, peut permettre une guérison totale de la maladie ».

Un traitement précoce « peut aussi sauver une personne », et c’est la raison pour laquelle « ces maladies doivent avoir une voie neurovasculaire », a soutenu Mbagnick Bakhoum.

Il souligne cependant que tout traitement adéquat doit commencer par la reconnaissance des signes de l’AVC, soit par le patient lui-même, soit par son entourage. « Ces signes, c’est d’abord que la personne n’arrive plus à parler ou a des difficultés à parler, des difficultés à articuler. Deuxièmement, il y a le déficit moteur, lorsqu’une personne a des difficultés à mobiliser son membre supérieur ou inférieur, ou le membre supérieur et inférieur d’un seul côté, gauche ou droit. “Il y a aussi la difficulté de ressentir quelque chose, quand on touche sa main”, le fait de ressentir plus un côté par rapport à un autre, a poursuivi le président de l’Association sénégalaise d’appui aux familles de malades victimes d’accidents vasculaires cérébraux.

Cela comprend également, au nom des signes d’un AVC, une « apparition soudaine » de difficultés à marcher, « vous chancelez en marchant, cela est dû à des vertiges intenses, ou vous avez des maux de tête que vous ne pensez pas avoir jamais eu dans votre corps ». vie”, ou une anomalie de la vision d’origine soudaine affectant “un œil”, a détaillé le neurologue. « Si vous présentez ces signes, vous pensez probablement qu’il s’agit d’un accident vasculaire cérébral. Vous devez appeler les secours pour qu’ils vous conduisent vers les structures adaptées”, a recommandé Mbagnick Bakhoum.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Marie Toussaint évoque des « clusters de cancers pédiatriques » en France liés à des « produits toxiques », plusieurs médecins sceptiques
NEXT La brocante du 8 mai à Nouvion-sur-Meuse a séduit les familles