les municipalités développent la vidéosurveillance

les municipalités développent la vidéosurveillance
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Les entreprises d’installation de vidéosurveillance ont de beaux jours devant elles. Déjà répandue au sein de la Métropole, la présence de caméras se multiplie en milieu rural, y compris dans les villages de moins de 1 000 habitants. Une nécessité selon Éric Deniau, le maire de Louroux, commune de 534 habitants équipée depuis 2017.

«On sait à qui envoyer la facture»

« Nous avons trois caméras, une sur la place de la mairie, deux à l’école. Le premier a été installé pour lutter contre les dégradations récurrentes du mobilier urbain. Mais un seul ne suffisait passouligne Éric Deniau. Au moins, on sait à qui envoyer la facture. La vidéosurveillance nous protège et contribue à réduire le taux d’incivilités. »

A l’époque, l’appareil aurait coûté « entre 2 500 et 3 000 €, inscription incluse »un investissement moindre selon le maire. « De plus en plus de maires en parlent et la police nous encourage de cette voix »rapporte-t-il.

Outre les caméras, la mairie du Louroux fait l’objet d’une vigilance particulière. Depuis six ans, elle est équipée de portes anti-intrusion et de vitrages anti-effraction. La ville d’Orbigny a opté pour le même équipement pour sa mairie avec des portes verrouillées à chaque entrée de couloir, en plus d’un système d’alarme.

«Moins d’incivilités»

« Nous devons en arriver là. La preuve, j’ai déjà été réveillé par l’alarme en pleine nuit. La police est immédiatement prévenue, ce qui est rassurant. », apprécie Jacky Charbonnier, maire de la commune de 713 habitants. Pour le reste, il dit noter “beaucoup moins de problèmes d’incivilités tels que dégradations, dépôts de déchets et autres trafics”.

Une généralisation « compromise »

La vidéosurveillance n’est pas encore un sujet aux yeux de l’association des maires ruraux d’Indre-et-Loire. Son président, Jérôme Field, a exprimé sa compassion pour ses trois collègues touchés par les cambriolages, décrits comme « violation du bien commun ». En revanche, celui qui est également maire estime que la généralisation de la vidéosurveillance à tous les bâtiments municipaux est « compromis » dans les zones rurales. Il le juge trop coûteux et Source de divisions au sein des conseils municipaux.

 
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