Elle joue un rôle déterminant dans le bon fonctionnement de la justice. L’Association de médiation et d’assistance aux victimes (Amav) continue de se rendre indispensable. Preuve en est, si 3 100 personnes avaient été prises en charge en 2022, il y en avait 3 718 en 2023, soit une augmentation significative.
Agréée par le Ministère de la Justice, la structure intervient auprès des victimes d’actes de délinquance dans trois départements. Vaucluse où elle a été créée en 1992 à Avignon, initialement pour la médiation pénale, Ardèche et Alpes-de-Haute-Provence.
“Toute personne se considérant comme victime peut bénéficier de l’aide de notre service d’aide aux victimes.indique l’association. Que vous soyez majeur ou mineur, victime de violences, d’escroquerie, de dégradations, de harcèlement, d’agression sexuelle, d’un accident de la route… que ce soit à l’école, à la maison, au travail ou même dans la rue… la victime peut être secourue gratuitement et de manière anonyme. .« Les violences intrafamiliales ont pris une part importante ces dernières années avec 47% de l’activité de l’Amav. Elle a par exemple supervisé l’attribution de 169 téléphones à risque grave au profit des victimes de violences conjugales ou de viol.
L’association œuvre également dans le domaine de la justice réparatrice afin de «rétablir le lien social rompu par l’infraction en impliquant la victime, l’auteur et la société« . Une activité qui a été mise en avant en 2023 par Jeanne Herry, la directrice de Je verrai toujours tes visages, un film qui a réuni 1,2 million de spectateurs au cinéma. Durant plusieurs semaines, elle a suivi les médiateurs dans leur travail quotidien au sein de l’Amav. Cette année, 30 personnes ont été informées à ce sujet, 17 personnes préparées, une rencontre condamné/victime ou détenu/victime organisée sur le thème des violences conjugales et 22 médiations réparatrices sont en cours.
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