SÉNÉGAL-PRESSE-REVUE/L’axe Dakar-Nouakchott au menu – Agence de presse sénégalaise – .

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Dakar, 19 avril (APS) – La visite que le président Bassirou Diomaye Faye a effectuée jeudi en Mauritanie, pour sa première sortie à l’étranger depuis son installation début avril, est le sujet phare du quotidien de vendredi.

A Nouakchott, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani « ont travaillé sur les grands dossiers qui lient les deux pays », rapporte Le Soleil qui titre à propos de cette visite : « Des liens consolidés ».

Les deux présidents se sont mis d’accord sur « l’intensification des liens [entre leurs deux pays] dans les secteurs du gaz, du commerce, de la pêche…», écrit en première page le journal Le Quotidien.

« Pour le Sénégal et la Mauritanie, ajoute-t-il dans ses pages intérieures, c’est une relation qui va se renforcer avec les enjeux liés à l’exploitation des hydrocarbures et à l’intégration économique ».

Ceci semble être confirmé par les déclarations du président sénégalais, à son retour à Dakar, jeudi en début de soirée, au terme de cette visite de travail et d’amitié. « Nos entretiens, empreints de cordialité et marqués par de larges convergences de vues, témoignent d’un renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle et de coopération confiante qui unissent nos deux pays », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Selon le quotidien Vox Populi, le président Faye a également remercié son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, pour « l’accueil chaleureux et toutes les marques d’attention » […]» dont il a été victime lors de son voyage en Mauritanie, où le tapis rouge lui a été déroulé, selon L’As.

Le Principal estime que cette visite a « des connotations pétrolières et gazières mais aussi sécuritaires ». Le quotidien Rewmi estime que « Bassirou Diomaye Faye réussit sa première sortie diplomatique ». L’axe Dakar-Nouakchott est “fortifié”, affirme le quotidien Yoor-Yoor.

Des voyages axés « sur le pragmatisme et le réalisme »

“Le président Bassirou Diomaye Faye prend son envol à l’international”, titre le quotidien Kritik’, parlant de l’agenda diplomatique du président de la République, attendu samedi à Banjul, en Gambie, deux jours après son déplacement en Mauritanie.

Les premiers déplacements du président sénégalais à l’étranger “sont de nature stratégique, axés sur le pragmatisme et le réalisme”, analyse le quotidien Kritik’, précisant que ces déplacements s’inscrivent dans le cadre de la diplomatie de bon voisinage et de “la bonne convergence des ruptures managériales” et de la volonté de porter « un regard accru sur les accords de défense » [et] surtout monétaire ».

Les reportages sur la première sortie officielle du président de la République abondent certes dans les colonnes des journaux, mais plusieurs quotidiens réservent parallèlement une place significative au sujet de la responsabilité, grâce aux dernières mesures annoncées par la nouvelle diète.

Dans des propos rapportés par Vox Populi, le coordinateur du Forum civil, Birahim Seck, a déclaré que la volonté du président Faye de publier les rapports des organes de contrôle « nous réconcilie avec les obligations de responsabilisation et de reddition de comptes ».

“Ce sera un chemin semé d’embûches, mais c’est le chemin qui mène à la transparence et à la bonne gouvernance”, ajoute-t-il à propos de la décision des nouvelles autorités de rendre publics les rapports des dernières années de la Coupe des Comptes, de l’Etat Général. Inspection et OFNAC, Office de lutte contre la fraude et l’extorsion.

Le coordonnateur du Forum social sénégalais, Mignane Diouf, salue pour sa part cette décision du chef de l’Etat »[…] ordonnant l’audit du contrat d’affermage liant l’État du Sénégal à la société Sen-Eau ».

Dans un entretien à L’Observateur, M. Diouf s’est dit déterminé avec son organisation “à accompagner l’Etat dans la clarification de toutes les questions”. [pouvant être considérées comme] nébuleuses ».

« Lanceurs d’alerte, influenceurs ou colporteurs ?

L’Observateur, revenant sur la publication annoncée des rapports de la Cour des Comptes, de l’IGE et de l’OFNAC, précise que pour certains organismes de contrôle, « il faudra lever certaines barrières d’applicabilité ».

Le public n’a pas été mentionné par la loi listant les rapports de l’IGE, indique le journal citant des experts, précisant que l’OFNAC, de son côté, se prononce plutôt sur des soupçons de corruption, fondés ou non.

Enquête, d’une certaine manière, rejoint L’Observateur. La Cour des comptes et l’OFNAC, écrit-il, “sont censés être indépendants et produire des rapports publics”, tandis que les rapports de l’IGE sont “des outils de gestion mis à la disposition du chef de l’Etat”.

Le président Bassirou Diomaye Faye « entend faire de son magistère une maison de verre. Mais il faudra commencer par imposer la transparence aux hautes personnalités et aux hauts responsables de l’État, qui traînent toujours les pieds lorsqu’il s’agit de faire leur déclaration de patrimoine », mentionne le quotidien L’info.

Ce journal, citant le rapport de l’OFNAC 2021, soutient que « 39 % des personnes qui y sont soumises (les présidents d’établissements et tout autre fonctionnaire qui gère un budget de plus d’un milliard) n’ont pas rempli cette obligation ».

Le quotidien Kritik’ s’intéresse à une autre dimension de transparence concernant les lanceurs d’alerte, surfant sur l’annonce d’une loi visant à leur garantir une protection. Le journal semble nourrir des craintes à ce sujet, interrogeant « lanceurs d’alerte, influenceurs ou colporteurs ?

“Le Web va continuer à alimenter la chronique et les webjournalistes sont gonflés à bloc pour inonder les réseaux sociaux avec la loi qui ouvre la boîte de Pandore”, écrit le journal, avant de demander : “Liberté d’expression citoyenne ou invitation maladroite à un règlement de comptes citoyen qui ne dit pas son nom ?

Kritik’, qui titre « Déballer à tout prix ! », conclut que « les professionnels de la dénonciation ont beaucoup de matière dans un pays où la rumeur et le rapprochement forgent souvent la religion de l’opinion ».

Sud Quotidien, décortiquant la « gouvernance de fin de règne de Macky Sall », pointe plusieurs « couacs de dernière minute », dont le décret élargissant le bénéfice des passeports diplomatiques. Le journal parle également de “recrutements massifs et +antidatés+ dans les ministères”, sans oublier le “contrat problématique de dessalement de l’eau de mer” et l'”octroi tendancieux de la concession du chantier naval de Dakarnave”.

La fin du mandat de Macky Sall « est semée d’embûches ou de +scandales+ poussant le président Bassirou Diomaye Faye à prendre des mesures quasi +conservatrices+ », conclut le quotidien Kritik’.

BK

 
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