Installation du groupement interministériel de recherche (GIR) du Gard

Installation du groupement interministériel de recherche (GIR) du Gard
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Le groupe interministériel de recherche (GIR) au sein de la direction interministérielle de la police nationale du Gard a été présenté ce jeudi 18 avril à la préfecture.

Sous le double contrôle du procureur de la République Xavier Bonhomme et du préfet Jérôme Bonet, le GIR complète le dispositif de lutte contre la fraude fiscale et sociale, la délinquance financière, pour fixer des objectifs en matière de narco-banditisme, avec des renforts de gendarmes, de policiers. , agents des douanes, des impôts, des URSSAF et de l’inspection du travail.

Coordonner les actions

Ces groupes interministériels de recherche, anciennement « groupes régionaux d’intervention », ont été créés en 2002 pour regrouper l’ensemble des services qui luttent contre l’économie souterraine et les formes de délinquance qui en découlent. Ils facilitent le partage d’informations mais aussi la mise en œuvre d’actions multidisciplinaires, un atout majeur. les services de police judiciaire et administrative, ils veillent au respect de la réglementation financière. Leur rôle est d’identifier les biens patrimoniaux des populations et de contribuer à leur saisie car les trafics génèrent des profits et une économie souterraine. « La saisie ou la confiscation est plus redoutée que les sanctions qui arrivent avec le temps », souligne le procureur. La somme saisie à Nîmes est de 16 millions d’euros en 2023, elle n’était que de 4 millions il y a deux ou trois ans mais elle est proportionnelle à la richesse du département.

Compétence du GIR

La compétence du GIR est géographique et régionale. Compte tenu de la force de frappe du département, il a été décidé de créer un GIR dédié au Gard et au phénomène criminel avec partage d’informations avec toutes les administrations. C’est seulement un principe d’égalité pour tous ceux qui paient leurs cotisations. Une évaluation sera faite à l’automne. L’effectif complet du GIR, soit 8 membres dont 4 policiers, 3 gendarmes, 1 membre de la DGFI et 1 des douanes, sera effectif d’ici quelques semaines. Les gens pourront aider.

Les agents sont désignés par les directeurs de chaque service de police régional ou départemental ou l’administration de référence, mais également par les commandants régionaux de la gendarmerie nationale. Une méthodologie a été lancée pour être en production, en action et être au plus près des préoccupations des habitants. 60 arrestations ont eu lieu depuis février à Chemin-Bas. “Nous sommes dans la riposte, nous pouvons travailler longuement” a conclu le préfet.

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