Deux jeunes filles blessées à coups de couteau par un homme près d’une école du Bas-Rhin

Deux jeunes filles blessées à coups de couteau par un homme près d’une école du Bas-Rhin
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Âgées de 6 et 11 ans, les petites filles ont été blessées ce jeudi sur une place de Souffelweyersheim. L’agresseur, inconnu de la police et âgé de 30 ans, a été interpellé. Souffrant de « fragilité mentale », il a arrêté ses traitements en novembre dernier.

Nouvelle attaque au couteau en France. Deux filles âgées de six et 11 ans ont été légèrement blessées jeudi lors d’une attaque au couteau près de leur école à Souffelweyersheim (Bas-Rhin). L’agresseur a été placé en garde à vue après s’être rebellé lors de son interpellation, indique le parquet de Strasbourg.

Selon la gendarmerie, la fillette de 11 ans a été poignardée devant l’école, l’autre a été poignardée sur une place voisine, dans ce village de la périphérie de Strasbourg. En présentant « blessures superficielles », ils ont été hospitalisés en urgence pédiatrique. Les deux victimes ont quitté l’hôpital en début de soirée, précise le parquet.

Une adolescente décède des suites d’un arrêt cardiaque

Une jeune fille de 14 ans, étudiante dans un collège voisin, a néanmoins dû être hospitalisée dans un état grave après avoir subi un arrêt cardiaque pendant le confinement mis en place par les mesures de sécurité. Elle est décédée ce vendredi matin. Le parquet annonce que des investigations seront menées pour comprendre les circonstances de cet arrêt cardiaque.

« Je leur apporte tout mon soutien ainsi qu’à leurs familles »a écrit la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, sur X. « Face à ce nouvel acte insupportable, réaction ferme et immédiate : sécurité, cellule psychologique, équipes de sécurité. L’École protège.

« Problèmes psychiatriques »

Sur place, les enfants de l’école primaire ont été confinés pendant environ une heure et demie avant que leurs parents puissent les récupérer. « Les choses ont été faites avec beaucoup de professionnalisme. Tous les plans ont été mis en œuvre, les enfants ont été immédiatement mis en sécurité. »a assuré le directeur de cabinet du préfet, Jean-Baptiste Peyrat, précisant que l’agresseur n’était pas entré dans l’établissement.

Ce dernier, né le 17 avril 1994 à Strasbourg, a été interpellé peu après 14h15 sur la place, selon la gendarmerie. Il n’est pas connu de la police. “Aucun élément de radicalisation n’est connu le concernant et aucun élément ne permet de lier ces attentats à un acte terroriste”, précise le parquet de Strasbourg dans un communiqué. Une information judiciaire a été ouverte contre “tentatives d’homicides sur mineurs de 15 ans et rébellion”.

« Il souffre de problèmes psychiatriques, ayant déjà effectué trois séjours en structures adaptées, et était suivi »selon une Source policière. « Il est hors traitement depuis novembre 2023 et a tenté de se suicider en 2022. Il a disparu cette nuit dans un état suicidaire ».

« Confiné sous les tables »

Jean-Baptiste Peyrat a annoncé la création, “aussi longtemps qu’il faudra”d’une cellule d’urgence médico-psychologique. “J’étais au fond de la cour de récréation, on nous disait de retourner en classe le plus vite possible, de nous mettre sous la table et d’attendre qu’il soit arrêté et qu’on ait le feu vert pour sortir”» a raconté Aude, neuf ans, écolière en classe de CE2. « Les gens sont venus nous expliquer ce qui se passait, le professeur aussi est venu nous calmer. La moitié de la classe a pleuré.

“Je suis soulagée, depuis le moment où j’ai entendu les sirènes jusqu’à maintenant on ne sait pas trop ce qui se passe, j’ai eu des frissons de savoir comment allait ma fille, si elle n’était pas trop traumatisée, si elle avait vu quelque chose ou pas.Michaela Stamm, une nourrice de 38 ans, a déclaré à l’AFP juste après avoir récupéré sa fille.

« On n’est pas habitué à tant d’agitation à Souffelweyersheim, c’est un petit village tranquille »a pour sa part déclaré Barbara (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), 37 ans, mère de deux enfants de sept et neuf ans fréquentant cette école. « Nous allons voir comment vont nos enfants, nous allons écouter ce qu’ils ont à nous dire ce soir : ils ont l’air d’aller bien tout de suite, mais je pense qu’ils sont encore un peu énervés. Ils parleront à la maison.

“Tous les maires, tous les collègues pensent que cela ne peut pas ou que cela ne doit pas leur arriver, je le pensais aussi, mais vous voyez, nous ne sommes à l’abri de rien”a également souligné Pierre Perrin, le maire de cette commune d’un peu moins de 8 000 habitants.

 
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