Le président du Congrès du travail du Canada qualifie Poilievre de « escroc »

Le président du Congrès du travail du Canada qualifie Poilievre de « escroc »
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(Ottawa) Le président du Congrès du travail du Canada (CTC), la plus grande organisation syndicale au Canada, compare Pierre Poilievre à un « escroc » parce qu’il a tenté de se présenter comme un ami de la classe ouvrière.

Stéphanie Taylor

La Presse Canadienne

Bea Bruske a encouragé les dirigeants syndicaux à faire tout ce qu’ils peuvent pour le dénoncer avant les prochaines élections fédérales.

Elle a lancé son appel aux armes jeudi alors que le CTC se réunissait à Ottawa pour élaborer une stratégie en vue des élections fédérales, qui auront lieu au plus tard en octobre 2025.

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, et le premier ministre Justin Trudeau se sont adressés à l’assemblée jeudi et ont visé les conservateurs. Les trois principaux partis politiques du Canada se battent pour les votes des cols bleus.

La guerre des mots survient quelques jours après que les libéraux ont déposé un budget fédéral qui augmente les impôts des riches et comprend le financement des priorités du NPD comme l’assurance-médicaments et les soins dentaires.

M. Poilievre n’a pas été invité à prendre la parole lors du rassemblement.

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PHOTO ADRIAN WYLD, LA PRESSE CANADIENNE

La présidente du Congrès du travail du Canada, Bea Bruske, et le chef du NPD, Jagmeet Singh

Même si les sondages suggèrent que le message de M. Poilievre sur le coût de la vie trouve un écho auprès des travailleurs, M.moi Bruske affirme que son soutien historique aux lois de retour au travail le rend hostile aux syndicats.

«Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour dénoncer l’arnaque de Pierre Poilievre», a déclaré M.moi Bruske. Il ne faut pas se faire d’illusions. »

« Quoi qu’il prétende aujourd’hui, M. Poilievre a un bilan de 20 ans en tant que politicien anti-travailleur », a-t-elle ajouté. L’avez-vous déjà vu, quelque part au Canada, sur une ligne de piquetage ? »

Le chef du Parti conservateur a passé les deux dernières années à sillonner le pays, se présentant comme le chef qui comprend les inquiétudes de la classe ouvrière canadienne face à la crise actuelle de l’accessibilité financière.

« Justin Trudeau et Jagmeet Singh ont abandonné les travailleurs canadiens », a déploré jeudi le porte-parole conservateur Sebastian Skamski dans un communiqué.

Les travailleurs canadiens n’ont jamais été dans une pire situation, a-t-il soutenu, accusant le pacte politique conclu entre les libéraux et le NPD d’avoir empêché la tenue d’élections anticipées.

« Jagmeet Singh a trahi les travailleurs canadiens pour obtenir sa propre pension et une place dans le gouvernement de Justin Trudeau », a poursuivi M. Skamski. Pierre Poilievre est celui qui écoute et parle aux travailleurs des usines et des salles syndicales d’un océan à l’autre. »

M. Poilievre aime souligner qu’il a parlé à plus de syndicats qu’au monde des affaires. Sous sa direction, les conservateurs ont également voté en faveur d’un projet de loi interdisant aux lieux de travail sous juridiction fédérale de recourir à des travailleurs de remplacement lors de grèves ou de lock-out. C’est un changement important pour les conservateurs.

Depuis qu’il est devenu leader, il a également résisté à demander au Premier ministre une loi de retour au travail en réponse à des conflits, comme la grève de milliers de fonctionnaires au printemps dernier.

“Poilièvre déteste les syndicats”

De leur côté, MM. Trudeau et Singh tentent de décourager les membres du mouvement syndical de se tourner vers M. Poilievre.

« Le chef conservateur aime prétendre qu’il est là pour les travailleurs. Le gouvernement libéral, quant à lui, a en effet invoqué de nouvelles mesures de protection du travail, une législation sur l’emploi durable et le rétablissement à 65 ans de l’âge d’admissibilité au Supplément de revenu garanti », s’est-il défendu. le Premier ministre.

M. Poilievre réduirait ou annulerait ces mesures, a insisté M. Trudeau. « Il continue de montrer par son bilan électoral, par son approche des choses – quel que soit le discours populiste qu’il tient aux travailleurs – qu’il n’a pas changé sa position contre les travailleurs au cours de 19 ans. »

Pour sa part, M. Singh s’est attribué le mérite d’une grande partie de la législation favorable aux travailleurs vantée par M. Trudeau dans son discours et a accusé M. Poilievre de vouloir défaire tout le travail du NPD.

Il s’est présenté comme un meilleur choix pour les électeurs qui pourraient en avoir « marre » des libéraux.

« Il y a un gars qui déteste les syndicats et aime les grandes entreprises, et qui veut réduire et détruire les services dont les gens ont besoin. Sinon, il y a un autre homme qui croit fondamentalement que les travailleurs de la classe ouvrière devraient être au cœur de chaque décision que nous prenons. »

 
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