Inverse. Il y a quelques jours, l’organisation des Jeux olympiques annonçait que Baptiste Moirot serait l’un des porteurs de la flamme olympique. “ D’une étincelle dans sa chambre d’adolescent à devenir l’un des relayeurs du flambeau des Jeux Olympiques de Paris 2024 », a-t-elle indiqué, avec une courte vidéo d’annonce.
Baptise Moirot, c’est cet adolescent qui s’est filmé, en janvier 2017, en train de faire du feu dans sa chambre, brûlant du Kevlar dans une pinte de fer blanc. Ses parents n’ont pas tardé à entrer dans sa chambre et leurs réactions ont fait le tour des réseaux sociaux. “ Mais tu n’es pas clair », raconte sa mère à plusieurs reprises. “ Mais oui, je suis très clair », répond calmement l’adolescent. La réflexion est depuis devenue une même et qui ne cesse de se répéter sur Internet.
Messages et caresses
Mais ce jeudi, il a finalement décidé de se retirer du relais de la flamme olympique. ” A suite aux accusations portées contre moi et après discussion avec le comité d’organisation, j’ai pris la décision de me retirer du relais de la flamme, par respect et pour protéger ma famille et moi-mêmeil a dit sur Instagram. Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu et je m’excuse sincèrement auprès de ceux que j’ai pu décevoir. »
Une décision confirmée par le comité olympique au journal Le Parisien : « Compte tenu des récentes accusations portées contre Baptiste, celui-ci a pris la décision en concertation avec le comité d’organisation de ne pas porter la flamme. Décision responsable compte tenu de la situation. »
Mercredi, plusieurs femmes, dont certaines mineures au moment des faits, ont affirmé avoir reçu de lui des messages à caractère sexuel sur les réseaux sociaux. L’un d’eux a partagé la captation d’une conversation dans laquelle le jeune homme déclarait à une jeune fille de 15 ans : “Tu verras quand tu l’auras en bouche s’il est petit”, parlant de son sexe. Un autre avait dénoncé des caresses non consensuelles sur les hanches.
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