Grand ménage de printemps en cours au Québec

La ville de Québec fait son grand ménage du printemps.

Les opérations comprennent le nettoyage des rues, des trottoirs, des pistes cyclables, mais aussi le rinçage du réseau d’eau, l’inspection des bouches d’incendie, le comblement des nids-de-poule, sans oublier la collecte des feuilles mortes et des déchets de jardin.

Nettoyage des rues

Cette opération nécessite « la participation de nombreuses équipes » à la Commune.

«Ce que nous souhaitons, c’est la collaboration de la population pour que les opérations soient plus faciles», a déclaré le directeur des relations publiques, François Moisan, lors d’une activité médiatique jeudi dans l’un des garages municipaux. à Beauport.

Ces derniers jours, le nettoyage des rues a commencé, une opération d’un montant d’environ 2,9 millions de dollars.

Chaque année, la Ville commence toujours par les principales artères et rues commerçantes, ainsi que les rues dotées de pistes cyclables.

«Nous avons environ 63 camions, 130 personnes, répartis en deux équipes qui sont sur le terrain pour réaliser ces travaux», a indiqué le directeur du Service des relations et communications avec les citoyens.

Un camion arrosoir.
Crédit photo : Thomas Verret

Afin d’assurer le bon déroulement de cette opération, la Municipalité fait donc appel à la coopération de la population.

“Il ne doit y avoir aucune voiture dans les rues pour faciliter les travaux”, a expliqué M. Moisan, ajoutant que des panneaux orange annoncent l’interdiction de stationner dans les quartiers densément peuplés.

Pour savoir quand une rue sera nettoyée, les citoyens sont invités à consulter cette carte interactive sur le site Internet de la Ville.

Un autre élément toujours « délicat » est la terre noire utilisée comme abrasif en hiver, que l’on retrouve régulièrement sur les terrains après le vent des neiges.

« Nous demandons aux gens de ne pas mettre ça dans la rue. Ça crée mots ce qui complique parfois les opérations », a déclaré le directeur des relations publiques de la Municipalité.

“Ça peut être dangereux pour les cyclistes et tout ça”, poursuit-il.

« Nous demandons aux gens, s’il vous plaît, de rapporter ces petites pierres noires aux écocentres ou de les utiliser tout simplement l’hiver prochain. [comme abrasif]. »

« Si vous restez sur une piste cyclable, ne mettez pas ces pierres noires dans la rue, car cela peut être extrêmement dangereux pour les cyclistes. »

Un balai de trottoir.
Crédit photo : Thomas Verret

Le marquage des rues pourra alors commencer, lorsque les rues seront nettoyées et qu’il fera plus de 10 degrés Celsius dehors la nuit. Un temps sec est également nécessaire pour cette opération qui se déroulera jusqu’en juin.

Réparer les nids-de-poule

En revanche, les opérations de comblement des nids-de-poule ont débuté depuis deux semaines. Avec un hiver dernier plus doux, « moins de gel-dégel », la chaussée est globalement en meilleur état au Québec. La Ville affirme recevoir actuellement moins de 25 % des signalements que d’habitude.

« Si vous signalez un nid-de-poule, 90 % des signalements sont réparés en trois jours en ville », précise François Moisan.

La Municipalité utilise également un nid-de-poule automatisé sur le réseau routier « pour donner un coup de main » à ses équipes de gestion, mentionne Éric Lavallée, directeur des opérations à l’Entretien des actifs municipaux. surface. Cette « opération complémentaire » se termine cette semaine. La Ville loue annuellement, sous contrat, cette scelleuse automatisée, au coût de 335 000 $, a indiqué M. Lavallée.

Rincer le système d’eau et inspecter les bouches d’incendie

Par ailleurs, nous sommes actuellement en train de nettoyer quelque 1 000 km de réseau d’aqueducs. Cette opération se déroule approximativement de début mai à fin octobre. Il permet essentiellement d’évacuer les dépôts accumulés dans le réseau d’aqueduc municipal.

“Nous n’avons pas d’autre choix que de le faire pendant la saison estivale pour garantir la sécurité, qu’il n’y ait pas de germes [dans l’eau] et aussi pour la sécurité de nos infrastructures », explique Vicky Pichette, directrice des opérations d’entretien préventif des réseaux d’aqueduc et d’égout.

« Nous le faisons sur trois ans, le réseau [municipal] Au total, nous avons environ 2 500 km à entretenir, ce qui est quand même beaucoup », constate ce dernier.

De cette façon, la Municipalité procède par rotation, « car nettoyer les canalisations partout dans la ville n’est malheureusement pas réaliste », convient Mme Pichette.

Pour la qualité de l’eau, «c’est une bonne pratique de rincer ainsi le réseau», explique Roggy Drouinaud, chimiste à Québec.

De plus, la Municipalité inspecte simultanément 6 000 vannes sur le réseau, une intervention qualifiée de « préventive ».

Parallèlement, se déroule l’inspection de 15 200 bouches d’incendie, « une opération indispensable » pour s’assurer de leur bon état après la saison hivernale.

« Il faut s’assurer qu’ils soient prêts si le service de protection incendie en a besoin », précise M. Moisan.

Ces deux opérations peuvent provoquer une légère modification de l’aspect de l’eau potable, qui peut devenir dans certains cas un peu colorée ou présenter de petits sédiments.

«L’eau est tout de même tout à fait potable», assure pourtant le directeur des relations publiques au Service des relations avec les citoyens et de la communication.

« Il suffit de laisser couler l’eau quelques instants et à ce moment-là, vous pourrez consommer l’eau. C’est vraiment buvable. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter à ce niveau. »

Une démonstration d’inspection d’une bouche d’incendie.
Crédit photo : Thomas Verret

Collecte de feuilles

La collecte des feuilles mortes et des déchets de jardin a également débuté cette semaine.

“Nous demandons à la population de collecter et de mettre cela, si possible, dans des sacs en papier, on peut aussi utiliser des sacs oranges, des sacs transparents, merci de ne pas utiliser de sacs noirs, car ils peuvent finir à l’incinérateur”, prévient François Moisan.

Dernier élément, merci de ne pas surcharger les sacs.

«Pour les salariés qui font ça toute la journée, quand on a des sacs trop lourds, ça peut provoquer des blessures et des cassures dans les sacs aussi, surtout quand les résidus sont mouillés», soutient M. Moisan.

François Moisan de Québec.
Crédit photo : Thomas Verret

Présence de cols bleus

Finalement, quelques cols bleus sont arrivés lors de la présentation, puisqu’ils venaient tout juste « d’apprendre ce qu’ils allaient dire aux citoyens », a regretté le président du Syndicat des employés manuels de la Ville de Québec, Luc Boissonneault, qui souhaite voir « un esprit plus collaboratif » avec la direction.

Sans convention collective depuis près de quatre mois, les 1 340 cols bleus de la Municipalité ont voté le mois dernier à 98 % pour accorder à leur exécutif syndical la possibilité d’engager des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève…

 
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