C’est un nouveau festival « vibrant, électrique et rassembleur » qui se tiendra au parc Jean-Drapeau en septembre. Organisé par l’équipe derrière Igloofest et Piknic Électronik, Palomosa célébrera la fin de l’été et la rentrée universitaire. «On gage que les gens ont encore envie de sortir», affirme le programmeur Nicolas Cournoyer.
Bien implanté à Montréal depuis 1999, le festival MEG (Montreal Electronic Groove) avait besoin d’un renouveau, selon la compagnie Multicolore. Après avoir intégré le MEG à sa programmation estivale en 2018, l’entreprise derrière Igloofest et Piknic souhaitait rafraîchir l’image de ce festival.
« Nous avons voulu élargir nos horizons, raconte Nicolas Cournoyer, et se donner le droit de sortir des marges habituelles du MEG avec ses racines dans la musique électronique, le rap, le hip-hop. »
Le nouveau Palomosa ratisse très large. Sa programmation musicale, qui sera dévoilée le 25 avril, s’étendra de la pop, du rock, du r&b, de la musique latine et électronique. Les têtes d’affiche seront des noms de renommée internationale, précise Nicolas Cournoyer.
Les organisateurs ont donc opté pour des spectacles rythmés, colorés, « groovy » et dansants. L’événement de fin d’été coïncidera avec la rentrée scolaire. « Montréal est l’une des plus grandes villes étudiantes en Amérique du Nord, souligne le programmateur.
Pour cette première édition, deux scènes seront installées au parc Jean-Drapeau. Une scène se retrouvera au Jardin Le Petit Prince, au même endroit où se tient le Piknic Électronik. Le second sera du côté de l’Espace 67.
Un nom qui rime avec chaleur
Les organisateurs espèrent attirer entre 15 000 et 20 000 festivaliers pour chacune des deux journées de l’événement au parc Jean-Drapeau, samedi 6 septembre et dimanche 7 septembre. Quant au vendredi 5 septembre, l’équipe de Palomosa n’a pas encore déterminé sa formule. . Des spectacles en salle en ville ? «Nous l’annoncerons plus tard», a précisé Nicolas Cournoyer.
Au fait, pourquoi ce nom Palomosa ? C’est un mot que l’équipe a inventé, l’Agence 288, et qui a une connotation « estivale, festive », précise Nicolas Cournoyer. « Nous voulions un nom qui ait une certaine chaleur, qui apporte une lumière nouvelle. On voulait rallier les jeunes qui fréquentent les universités francophones et anglophones de Montréal, pour que ce soit ouvert sur le microcosme.»
Alors que les mauvaises nouvelles semblent s’accumuler du côté des festivals hors Québec, Nicolas Cournoyer avoue qu’il est un peu fou à l’idée de vouloir lancer un nouvel événement en 2024. « Les coûts de production ont augmenté. Il faut prendre des risques calculés. Mais nous espérons que cela se stabilisera, car la pression qui est exercée sur les festivals est incroyable.
Le festival Palomosa se tiendra du 5 au 7 septembre à Montréal. Pour information : palomosa.com.
