En accélérant le rythme des rencontres avec les syndicats et dans le cadre de Commissions thématiques, le gouvernement cherche à convaincre les partenaires sociaux de son offre en vue de parvenir à un accord définitif avant le 1er mai.
Lors de ce cycle, les négociations se concentrent sur trois enjeux jugés prioritaires, notamment l’amélioration des revenus. A ce sujet, les syndicats réclament le renforcement du pouvoir d’achat des salariés, déjà touchés par l’inflation, par la mise en œuvre d’une augmentation générale des salaires et une réforme imminente de l’impôt sur le revenu (IR).
Il convient de noter que le gouvernement s’est montré ouvert à cette proposition. Reste à décider du montant de l’augmentation pour tous les salariés, que ce soit du secteur public ou privé. Cette augmentation ne bénéficiera toutefois pas aux salariés ayant bénéficié des augmentations décrétées dans le cadre des précédents dialogues sociaux.
L’autre défi de ce cycle de dialogue est d’établir au moins le cadre et les orientations générales concernant la réforme des retraites. Par ailleurs, les discussions portent également sur les modifications qui seront apportées à la loi organique définissant les conditions d’exercice du droit de grève.
Pour rappel, les séances de dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales ont été lancées vendredi 14 avril 2023 à Rabat. Des consultations ont été lancées avec les dirigeants des trois centrales syndicales ainsi qu’avec la Confédération générale des entreprises marocaines, et se sont poursuivies par la tenue de réunions sectorielles.
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