Dimanche, la Haute-Loire s’est réveillée avec ses radars recouverts de sacs blancs. Cette action de poing était signée « CR 43 ».
Dans nos colonnes de mardi, la Coordination rurale, par la voix de son nouveau président, Christian Mazet, expliquait qu’elle tentait de « faire pression sur le monde politique » à la veille des élections européennes, prévues le 9 juin.
Cinq jours que les radars ont été couverts
Quatre jours plus tard, les radars sont toujours dans le flou. Mais qui doit se charger de découvrir ces machines ? « Personne », vous répondraient les automobilistes qui en profitent pour ne pas freiner brusquement dans la descente de Saint-Ferréol-d’Auroure ou encore peu avant le viaduc de Pont-Salomon.
Le poste de police ? Non, en aucun cas. La Direction interministérielle des routes, alors ? Ni l’un ni l’autre.
C’est à un prestataire de venir retirer les bâches blanches de tous les radars Altiligère, sur demande de la préfecture.
Cinq jours après le fonctionnement du nouveau syndicat, la demande a-t-elle été formulée ? Cette question posée à la préfecture de la Haute-Loire reste, pour l’instant, sans réponse. Nous avons tenté de contacter le prestataire en question, sans succès.
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