Il y a cinq ans, CD Howe, un institut de recherche indépendant à but non lucratif, a attribué à l’administration Labeaume la note « F », la pire note pour la clarté et la précision de ses données financières.
Forte de la « rigueur de son contenu financier », la Ville de Québec est depuis remontée, au sommet des 32 grandes villes du Canada.
Dans son rapport annuel Le mystère de l’argent municipal : la responsabilité financière dans les villes canadiennes, 2023, l’Institut CD Howe lui attribue la note « A » pour le dernier exercice financier.
L’organisation examine les budgets et les états financiers, évaluant leur transparence, leur exhaustivité, leur publication en temps opportun, ainsi que la proximité entre les dépenses projetées et réelles.
Aux côtés du Québec, Richmond, en Colombie-Britannique, a également terminé sur la première marche du podium.
Non seulement Québec remporte les honneurs dans ce palmarès réalisé depuis plus de 20 ans pour la première fois de son histoire, mais elle est aussi la première ville québécoise à terminer au premier rang, fait valoir le maire Bruno Marchand.
«C’est la Coupe Stanley des données financières pour Québec.»
— Bruno Marchand
Le directeur général Luc Monty est apparu jeudi fier d’avoir réussi à relever la barre au cours des dernières années, pour faire passer le Québec de la queue du peloton à la tête du classement.
« La qualité des documents produits par la Ville s’améliore constamment, tandis qu’elle voit sa notation progresser au fil des années et son rang se hisser au premier rang des villes les mieux notées », se vante l’administration Marchand.
À la lumière de cette reconnaissance « crédible » quant à l’utilisation des fonds publics, les citoyens peuvent être rassurés que leur argent soit géré « comme la prunelle de nos yeux », insiste le maire Marchand.
« Cela fait partie du soutien à une démocratie saine. Cela montre qu’ils [les citoyens] peuvent avoir confiance dans leur ville, dans la manière dont nous gérons l’argent et dans la manière dont nous leur fournissons des informations », dit-il.
