J’ai lu avec étonnement l’article de l’édition de Liberté du 16 avril concernant l’association marxiste sanctionnée par l’Université de Fribourg. Sanctionné est en fait un grand mot ! Sur la photo, on voit bien le document affiché avec l’emblème du marteau et de la faucille. C’est tout simplement stupéfiant de voir des jeunes qui ont le privilège d’étudier à l’université, qui ont accès au savoir au sens large et qui auraient dû apprendre à raisonner de manière critique, promouvoir une idéologie mortifère.
Cette idéologie, dans tous les pays où elle a pu prendre le pouvoir, a été la cause de massacres, de déportations, de famines et de souffrances inimaginables. Il suffit de penser à l’Union soviétique, à ses goulags (ces jeunes devraient lire Soljenitsyne), à la terreur stalinienne, aux abus des Gardes rouges en Chine, aux répressions violentes après les manifestations de Tian’anmen. Il ne faut pas oublier le massacre de 2 millions de personnes par le régime marxiste de Pol Pot au Cambodge. La liste pourrait encore être considérablement allongée avec les pays d’Europe de l’Est.
L’article informe également que le Parti communiste révolutionnaire recrute partout en Suisse. Nous pensons à tort que nous pouvons inclure les porteurs de telles idées extrémistes dans un débat démocratique. Le communisme était la peste rouge du XXe sièclee siècle et cela fait encore rage aujourd’hui, le pire exemple est la Corée du Nord. Ce qui est incroyable, c’est que les médias et les partis politiques n’aient aucune réaction pour dénoncer ici la perspective d’un tel parti politique.
