François Legault n’a pas dit son dernier mot en politique québécoise

François Legault n’a pas dit son dernier mot en politique québécoise
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Le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré mercredi qu’il prévoyait rester en poste jusqu’en 2026 et qu’il pourrait appuyer formellement un parti politique fédéral lors des prochaines élections canadiennes, prévues en 2025.

En difficulté dans les sondages et ébranlé par le départ d’un de ses adjoints, M. Legault a assuré qu’il serait en lice aux prochaines élections québécoises. « Est-ce qu’il restera du travail pour un troisième mandat ? Oui. Oui, je serai candidat», a-t-il attesté.

D’ici là, il “n’exclut pas” la possibilité d’apporter son soutien à un parti fédéral comme il l’a fait en 2021. “Il y aura une analyse de tous les pouvoirs, de tous les programmes et on décidera, s’il y en a une, qui défendra le mieux les intérêts des Québécois», a-t-il expliqué. M. Legault s’exprimait dans le cadre de l’étude des crédits, un exercice de reddition de comptes annuel qui a lieu à l’Assemblée nationale.

Logement et immigration

Ses opposants politiques l’ont principalement interrogé sur les questions énergétiques, la crise du logement et l’immigration. « Quel est le coût moyen du loyer pour un appartement de quatre et demi à Montréal ? » lui a par exemple demandé le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay.

Impatient de revoir son adversaire libéral » score » comme l’a fait la solidarité Manon Massé en 2021, le premier ministre s’est tourné vers la secrétaire générale et greffière du Conseil exécutif, Dominique Savoie. Le plus haut fonctionnaire du Québec a pointé du doigt un chiffre que le premier ministre a refusé de lire à haute voix. « Ils me donnent un chiffre, mais je pense qu’il est plus élevé que ça, donc nous allons continuer. Je sais que vous essayez de faire de vous une Manon Massé, mais ça ne marchera pas», a déclaré M. Legault.

Des discussions ont suivi, avec les libéraux ainsi qu’avec le député solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, au sujet de l’immigration. «Nous avons actuellement 560 000 immigrants temporaires au Québec», a répété M. Legault, soulignant que le programme géré par Québec (le Programme des travailleurs étrangers temporaires) accueille 65 000 immigrants. « Le problème ne vient pas des 65 000 personnes. C’est avec les 495 000 qui restent, ce qui est une bombe gérée par Ottawa», a-t-il déclaré.

Parmi les 560 000 immigrants temporaires figurent 178 000 demandeurs d’asile. «La moitié au Canada», a souligné M. Legault.

Au chef Tanguay, qui lui demandait quels travailleurs temporaires il souhaitait voir quitter le Québec, M. Legault a répondu en affirmant que ces demandeurs d’asile ne sont «pas vraiment des travailleurs». En effet, 64 % des demandeurs d’asile au Québec possèdent un permis de travail, parfois accompagné d’un permis d’études. Les enfants font également partie des 36 % qui n’ont pas de permis de travail.

Au total, sur les 528 000 résidents non permanents présents au Québec, 43 % sont des travailleurs. Ce pourcentage s’élève à 51 % si l’on prend en compte les immigrants qui possèdent un permis d’études et un permis de travail.

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