le ministère de l’Enseignement supérieur soutient l’annulation « pour des raisons juridiques »

le ministère de l’Enseignement supérieur soutient l’annulation « pour des raisons juridiques »
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Jusqu’ici silencieux, le gouvernement s’empare du sujet de la controversée conférence de , à laquelle est invité Jean-Luc Mélenchon. Contacté par Le Parisien ce jeudi matin, l’entourage de la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau affirme « soutenir la décision » du président de l’Université de Lille de ne plus autoriser cette conférence autour de la LFI Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan prévue pour ce jeudi Pour ces derniers, “les conditions n’étaient plus réunies pour garantir la sérénité des débats”. « Nous soutenons cette décision sur son fondement juridique », insiste l’entourage du ministre.

En clair, expliquent les proches de Sylvie Retailleau, cette décision d’annulation n’est pas liée à la question des idées politiques. ” Le fond (idées) n’anticipe pas la manière dont on peut agir légalement ou non, pour empêcher Jean-Luc Mélenchon de s’exprimer », explique l’entourage de Sylvie Retailleau.

« La liberté d’expression est réglementée par la loi et nous n’interdisons pas un événement sous prétexte que des idées politiques sont contraires aux nôtres. Ce serait contraire aux idées démocratiques pour lesquelles nous nous battons», ajoutent ses proches.

Un combat « très clair » contre les idées de Mélenchon

L’entourage de Sylvie Retailleau rappelle également qu’en cas d’annulation d’un événement, des recours sont possibles devant un « tribunal administratif », qui la confirme ou non.

« Notre combat pour les idées de Jean-Luc Mélenchon est très clair, mais c’est justement parce que nous croyons aux valeurs de la démocratie que nous ne pouvons pas nous permettre d’autoriser ou non un événement sur ce simple critère, et heureusement c’est comme ça. arrive », est-il déclaré.

L’université a annoncé dans un communiqué diffusé mercredi à la mi-journée que “les conditions ne sont plus réunies pour garantir la sérénité des débats”, en raison de la montée “inquiétante” des tensions internationales après “l’escalade militaire survenue le 13 avril”. et 14 au Moyen-Orient », en référence à l’attaque de drones et de missiles lancée par l’Iran contre Israël.

LFI a fait de la dénonciation des opérations israéliennes à l’un des principaux axes de sa campagne pour les élections européennes du 9 juin, défendue à travers des meetings et conférences par Jean-Luc Mélenchon. L’événement se tiendra quand même dans un autre lieu, prévient La insoumise.

Plus tôt ce jeudi, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a regretté le manque de soutien de la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau envers le président de l’Université de Lille, estimant que ce dernier “était un peu seul”.

« Avez-vous entendu le ministre de l’Enseignement supérieur sur cette question ? Absolument pas”, a-t-il déclaré au micro. https://twitter.com/BFMTV/status/1780852269128327638 L’entourage du ministre s’est ensuite défendu, assumant ne pas faire de « politique Twitter », rappelant également que le ministre avait adressé « dès le lundi suivant les attentats du 7 octobre » une lettre aux directeurs d’établissements afin de rappeler « les L’engagement du gouvernement à éradiquer le fléau de l’antisémitisme qui touche également les universités ».

« Il faut arrêter de faire des vagues »

« Il faut arrêter de détourner le regard, il faut arrêter de faire des vagues. (…) Le président de l’université avait raison», a soutenu Xavier Bertrand, pour qui Jean-Luc Mélenchon souhaitait tenir un «rencontre politique qui n’a pas sa place dans une université». «Quel dommage d’organiser ça à l’université. »

« Jean-Luc Mélenchon a changé depuis longtemps. Je suis républicain, lui ne l’est plus depuis des années”, a également déclaré le président de la région Hauts-de-France. Xavier Bertrand avait réclamé l’interdiction de l’événement en début de semaine.

Réuni à Roubaix ce mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon a balayé les accusations d’antisémitisme dont il est la cible. “Je plains le président de l’université car ce qu’il a fait est honteux”, a déploré le leader des Insoumis, fustigeant les “lâches qui ne sont pas capables de défendre la liberté”. “Il aura suffi au PS Jérôme Guedj de dénoncer le logo de l’association étudiante et à une députée macroniste (Violette Spillebout, ndlr) d’appeler au désordre pour détruire la liberté académique”, avait cinglé sur X (ex-Twitter) Jean-Luc Mélenchon ce mercredi.

Le patron de LR Éric Ciotti a dénoncé une « provocation » qui « attise un conflit et l’importe sur le territoire national » et s’est félicité d’une annulation devenue « indispensable » à ses yeux. Objet de critiques, notamment, le logo de l’association étudiante organisatrice « Palestine libre », qui représente un territoire englobant Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza.

 
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