La Suisse n’aura pas de « bonheur national brut » comme au Bhoutan

La Suisse n’aura pas de « bonheur national brut » comme au Bhoutan
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L’introduction de l’indicateur brut de bonheur national par le Bhoutan a eu un retentissement international en 2008. Ce « BNB » est depuis utilisé par cette petite monarchie himalayenne pour mesurer le bien-être et le niveau de vie de sa population. . Un indice que Felix Wettstein (Verts/SO) aurait aimé introduire en Suisse. Mais son postulat a été balayé par le National.

« Le Bhoutan mène des enquêtes fiables sur son BNB. Outre les évolutions économiques, il prend en compte plusieurs valeurs de mesure de la santé psychologique et sociale – tout ce que notre produit intérieur brut ne fait pas », a-t-il noté. La Suisse a donc besoin d’un modèle qui mesure mieux notre prospérité que sous l’angle purement économique du PIB, selon lui. Et rappelons que le PIB a fortement augmenté dans les pays en guerre notamment.

“Malgré tout l’intérêt émotionnel que je pourrais avoir pour ce postulat, je vous demande de le refuser”, a failli s’excuser la ministre de l’Intérieur, Elisabeth Baume-Schneider. La Jurassienne a rappelé que le PIB était un indicateur essentiel qui se référait au niveau international. Pas question de s’en passer.

Par ailleurs, depuis 2003, il existe un système d’indicateurs appelé MONET 2030 qui présente un aperçu du développement durable en Suisse. Un système similaire existe depuis 2014 au niveau cantonal et communal. Il prend en compte différents aspects du bien-être de la population, en tenant compte de la pauvreté, de l’espérance de vie, de la pollution, etc. Tous ces systèmes couvrent donc déjà les besoins décrits par Felix Wettstein. , d’après elle.

#Suisse

 
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