Elle nous est apparue en 2018, dans un bureau chic de l’Île de Nantes. Marie Gaborit, silhouette vive, frange marron, couler de ceux qui n’ont pas que ça à faire : allons droit au but, merci d’être bref.
La chef d’entreprise avait pourtant pris le temps d’expliquer dans son langage fleuri (potager plutôt), à quoi sert de compter en carbone : « Comparer des choux et des carottes, comme on le fait avec l’euro. »
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Manière efficace de décrire cette unité capable de mesurer le niveau d’émission de gaz à effet de serre que pèse chacun, qu’il soit simple mortel ou géant du Cac 40. En 2018, presque personne ne maîtrisait cette notion devenue depuis une constante des flashs info.
Un don
Sur le marché français, l’intrépide entreprise a été l’une des toutes premières à créer une société spécialisée dans l’empreinte carbone des entreprises. « A l’époque, d’autres le faisaient déjànuance l’intéressé. Mais travailler sur des tableaux Excel. » Ce qui a considérablement limité l’exercice.
Marie Gaborit et ses associés ont débuté en 2012 en créant en interne un logiciel suffisamment puissant pour produire de nombreuses informations. Et d’en tirer des conclusions à l’usage des patrons motivés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais aussi pour améliorer leur
responsabilité sociale. Toovalu est né.
« Elle a osé se lancer dans un sujet encore largement inexploré , analyse la députée écologiste Julie Laernoes. Marie Gaborit est un alliage de…
