Malgré les mesures déployées par le Maroc pour établir un habitat adéquat pour ses citoyens, cette question reste toujours un talon d’Achille pour le royaume. Quelque 75% des familles marocaines sont propriétaires de leur propre logement, dont 92,8% en milieu rural et 67,3% en milieu urbain, tandis que le taux de location atteint 15,7% au niveau national, avec une présence importante en milieu urbain à 22%, selon les dernières données publiées. par le Haut Commissariat au Plan (HCP).
Dans son rapport annuel sur les indicateurs sociaux 2024, le HCP a indiqué que « les deux tiers des familles vivent dans des logements composés de deux à trois pièces, avec un taux d’occupation d’environ 1,4 personne par pièce, atteignant 1,6 en milieu rural et 1,3 en milieu urbain « .
Un tournant est la modernisation qui évolue de manière impressionnante au Maroc, révèle le même rapport : « 65% des familles urbaines vivent dans des logements construits selon le mode de vie marocain moderne, 17,5% de ces familles vivent en appartement, 4,5% en villas ou semi-villas, alors que cette proportion est d’environ 0,8% en milieu rural. « .
Malgré l’évolution de la situation, la pauvreté persiste. Certains soutiennent que ce phénomène n’a pas changé, mais s’est simplement métamorphosé pour prendre d’autres formes. Cependant, le HCP avance que « 3,1% des familles en zone urbaine vivent dans des logements insalubres, une proportion en baisse depuis 2014 où elle était de 5,2%, tandis que l’expansion urbaine entraîne une augmentation des quartiers pauvres.« .
Selon les mêmes données, » le taux de raccordement électrique en milieu urbain a atteint 99,2% en 2022, contre 98% en milieu rural, avec une augmentation d’environ 41,2% par rapport à 2005. Concernant l’eau, le tarif de raccordement est de 93,8%, en hausse de 22% au cours des 19 dernières années. , dont 82% des familles des villages et 98,9% des villes « .
Dans un contexte similaire, 97,7% des familles marocaines bénéficient des services d’assainissement, tandis que 86,3% des familles rurales utilisent des fosses septiques, et seulement 8,7% de ces familles bénéficient des services de collecte des déchets, avec une grande disparité par rapport aux familles urbaines où le taux atteint 94,9%.
Le HCP a en outre mentionné dans son rapport que « 81 % des familles en milieu rural vivent à environ 2 kilomètres des routes goudronnées, contre seulement 54 % en 2005, un taux quasiment similaire à son prédécesseur, 80 % en 2019.».
À une époque où la pollution fait partie intégrante de la vie, « 49% des familles ont constaté une amélioration de la protection de l’environnement en 2023, contre 16,3% qui ne l’ont pas remarquée».
L’éducation, un secteur tumultueux ces derniers temps donc, constat évident, » 45 % des familles ont signalé une baisse des services éducatifs, contre 28,1 % qui ont signalé le contraire.».
Le rapport des indicateurs sociaux du HCP indique que « 58,2% des familles marocaines ont noté une détérioration des services de santé publique, tandis que 14,2% ont rapporté le contraire et ont salué les réalisations.« .