Les indices boursiers suisses effacent une partie des pertes de la veille

Les indices boursiers suisses effacent une partie des pertes de la veille
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La Bourse suisse a repris de l’altitude mercredi, effaçant une partie des pertes de la veille. Après de nouvelles hésitations durant la première heure de transactions, le SMI s’est définitivement installé dans le vert et s’est hissé au-dessus de la barre des 11.200 points.

A New York, Wall Street évoluait dans le désarroi dans la matinée après trois jours de pertes pour l’indice élargi S&P 500, tandis que les investisseurs réévaluaient les perspectives de baisse des taux d’intérêt.

Le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a douché les espoirs d’une baisse imminente des taux. Lors d’une table ronde à Washington, il a indiqué que “les dernières données macroéconomiques” n’avaient “clairement pas renforcé (la) confiance” des membres de l’institution quant au retour de l’inflation vers son objectif de long terme, soit 2% par an.

Le SMI a terminé sur un gain de 0,31% à 11.231,83 points, avec un maximum à 11.286,79 points et un minimum à 11.182,89 points. Le SLI a avancé de 0,20% à 1838,92 points et le SPI de 0,24% à 14.897,33 points. Sur les 30 actions vedettes, 17 ont chuté et 13 ont progressé.

Richemont en tête

Sonova (-1,5%) termine en bas, derrière Swatch et Alcon (chacun -1,3%) et Logitech (-1,1%). Richemont (+3,0%) précède Nestlé (+1,6%) et les bons Schindler et Swisscom (chacun +0,8%) sur le podium du jour.

Le géant de l’alimentation s’est retrouvé sous le feu des critiques après une enquête de Public Eye. L’organisation non gouvernementale dénonce le traitement différentiel des bébés à travers le monde à travers les produits qui leur sont destinés et fabriqués par l’entreprise veveysanne. Si les sucres ajoutés sont interdits dans de nombreux produits en Suisse, ils sont présents dans la majorité des céréales et des laits infantiles des pays à faibles revenus, a documenté l’organisation dans une étude.

Schindler publie jeudi ses résultats trimestriels. Les experts tablent sur un chiffre d’affaires de 2,7 milliards de francs, des nouvelles commandes de 2,8 milliards et un bénéfice net de 212 millions.

Novartis (-0,2%) et Roche (bon -0,6%, porteur -0,2%) ont pesé sur l’indice. Novartis a confirmé des données sur son traitement contre la sclérose en plaques Kesimpta, autorisé depuis 2020 aux États-Unis et 2021 en Europe.

Roche a pour sa part publié des données prometteuses, mais concordantes, sur l’efficacité d’une formulation sous-cutanée du traitement Ocrevus, actuellement administré par voie intraveineuse, contre la sclérose en plaques également.

ABB (+0,7%) dévoilera également jeudi ses résultats du premier trimestre. Les analystes prévoient un chiffre d’affaires de 8,16 milliards de dollars, des nouvelles commandes de 8,81 milliards de dollars et un bénéfice net de 872 millions de dollars.

Sur le marché plus large, l’épicerie fine et traiteur industrielle Bell Food (-2,7%) a annoncé une vaste réorganisation de sa structure en préambule à une passation de pouvoir interne au sommet de son comité exécutif. Marco Tschanz, actuellement responsable des segments Eisberg et Bell International, succédera en juin à Lorenz Wyss, dont la retraite après 13 ans en tant que directeur général a été annoncée en octobre dernier.

En difficulté avec sa liquidité, Idorsia (-15,4%) poursuit les discussions avec ses créanciers en préambule à l’assemblée des obligataires du laboratoire de biotechnologie bâlois, prévue le 30 avril.

Le laboratoire rhénan Kinarus Therapeutics (-5,3%), rescapé d’une procédure de liquidation, a précisé son agenda en vue d’une fusion inversée avec Curatis. Le premier jour de cotation des actions nouvelles sera le 26 avril.

Le spécialiste zurichois du luxe Lalique Group (stable) a subi une forte baisse de son bénéfice net en 2023. Il s’établit à 2,39 millions d’euros, après 9,6 millions un an plus tôt. Les actionnaires devront se passer de dividende.

R&S Group (-0,5%) souhaite se développer par acquisitions. Le fabricant bâlois de transformateurs et fournisseur de matériel électrique demandera lors de l’assemblée générale la création d’une marge de fluctuation du capital comprise entre 95 et 120% de son capital actuel.

Le spécialiste de la télésurveillance cardiaque SHL Telemedecine (-7,8%) affiche une perte nette de 6,9 ​​millions de dollars, contre un résultat net à peine positif en 2022 à 0,2 million de dollars. La contre-performance s’explique par une baisse du résultat opérationnel, ainsi que par des coûts financiers liés à la modification des options des investisseurs.

Le laboratoire bâlois d’allégement de dette Spexis (+8,7%) a obtenu une prolongation du moratoire sur sa dette, après un paiement non chiffré de son voisin Basilea (+1,5%) et la rétrocession de son homologue Santhera (+8,4%) de droits sur lonodelestat.

BVZ Holding (stable) a été traité sans dividende de 16,0 francs. (AWP)

 
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