Pontarlier. Les 25-39 ans, première cible du plan « Du RSA à l’emploi »

Pontarlier. Les 25-39 ans, première cible du plan « Du RSA à l’emploi »
Descriptive text here

Les élus poursuivent leur « tour du Doubs », à leur manière. Après s’être rendu à Saint-Vit en février puis à Montbéliard le 3 avril, le Département était ce mercredi 17 avril à Pontarlier pour présenter le nouveau dispositif de réinsertion professionnelle « Du RSA à l’emploi ». Une manière d’anticiper la loi de plein emploi prévue pour 2027 qui vise à réduire le taux de chômage national autour de 5%, qui s’élève aujourd’hui à 7,1%. Dans le département, plus de 12 000 allocataires du RSA (Revenu de Solidarité Active) sont concernés par ce nouveau dispositif.

Toutefois, ce sont les allocataires âgés de 25 à 39 ans qui sont les premières cibles de ces structures d’insertion. « Ils représentent près de 47 % du nombre total d’allocataires, et je doute qu’à ces âges-là, on ait envie de rester encore 30 ans au RSA », affirme Ludovic Fagaut, premier vice-président chargé du retour au travail.

Trois objectifs d’accompagnement

Souhaitant faire de l’insertion professionnelle “un levier fort”, le dispositif “Du RSA à l’emploi” s’articule “autour de trois enjeux : efficacité, accompagnement et rigueur”, déclare M. Fgaut, avant de présenter les trois objectifs d’accompagnement prévus. « Emploi, compétences et remobilisation. » Alors que le premier travaillera sur l’insertion professionnelle des personnes âgées de 25 à 39 ans depuis moins d’un an dans la loi, avec notamment la mise en place de formations qualifiantes, le second ciblera cette même tranche d’âge présente en droit depuis moins de deux ans. , avec par exemple une résolution des obstacles sociaux. La troisième catégorie s’adresse aux « personnes éloignées du monde du travail et qui rencontrent de nombreux obstacles sociaux qui les empêchent d’entrer dans le monde économique traditionnel ».

« Durcir le cadre »

Alors que 686 foyers bénéficiaires du RSA ont vu leur droit réduit de 50 % en 2023, et qu’on dénombre également 200 situations de fraude par an dans le Doubs, le vice-président chargé du retour à l’emploi veut « durcir l’encadrement ». Si nous ne le respectons pas, il y aura des règles. Le Département souhaite ainsi mettre en place l’obligation de se rendre à France Travail. « Nous estimons que 40 % des allocataires sont inscrits dans le Doubs », explique-t-il. Ainsi que l’obligation de signer un contrat d’entraide réciproque, une manière d’anticiper la loi travail qui le rendra obligatoire en janvier 2025. « On pousse fort parce que dans le département il n’y a que 40 à 45 % de signatures ; c’est quand même paradoxal », constate Ludovic Fagaut.

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV GARD RHODANIEN Cinq associations se réunissent pour proposer des « Nuits Musicales »
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités