Une jeune nourrice a été mise en examen et placée en détention provisoire après des violences sur un nourrisson.
Cette jeune maman, âgée de 24 ans, est mise en examen pour des faits criminels de «violences sur mineur de moins de 15 ans, suivies de mutilation ou d’invalidité permanente« . Sans casier judiciaire jusqu’aux faits reprochés à cette enfant, elle a été placée en détention provisoire il y a quelques jours, début avril précisément.
Les faits ont été rapportés fin mars par des parents qui emmenaient leur enfant en consultation. Un pédiatre qui a confirmé le syndrome du bébé secoué. Des parents qui ont rapidement reproché à la nounou qu’ils avaient embauchée trois semaines plus tôt pour s’occuper du nourrisson. Une « nounou », habitant le secteur Vauvert, qui n’arrivait pas à calmer les « pleurs incessants » du bébé et qui avait échangé 283 SMS avec la maman de la petite victime en trois semaines de garde. D’ailleurs, la nourrice a avoué à son compagnon : “J’ai fait une bêtise, j’ai secoué le bébé”, ont constaté les enquêteurs de la gendarmerie lors des investigations sur le téléphone de la jeune femme. A plusieurs reprises, elle avait indiqué lors de messages qu’elle n’arrivait pas à calmer les pleurs. Elle aurait secoué l’enfant deux fois en une semaine, selon ses explications aux enquêteurs.
Les parents avaient remarqué un changement radical dans le comportement de l’enfant depuis qu’il était gardé par cette jeune femme. “Somnolence sévère, attitude léthargique et vomissements répétés et inhabituels», indique l’enquête.
La prévenue est également mère de deux enfants et elle s’occupait de deux autres enfants. Tous les autres enfants dont elle a la « garde » ont été évalués par des médecins et ne sont pas concernés par des actes de violence.
Le bébé secoué ne court plus de danger vital, mais on ne connaît pas encore les séquelles à long terme.
