Mardi 16 avril en début de soirée, cinq hommes ont été blessés par une rafale de coups de feu dans le quartier du Pont-de-Justice. Les auteurs présumés qui ont pris la fuite en voiture sont activement recherchés.
La énième fusillade qui a encore frappé Nîmes hier soir s’est heureusement produite en pleine vacances scolaires, à l’heure où les enfants sont rentrés de l’école depuis longtemps. Il était vers 19h30 ce mardi 16 avril lorsque des coups de feu ont retenti dans le secteur du Pont-de-Justice, non loin du quartier en proie au trafic de drogue et à son règlement de comptes du Chemin-Bas Avignon.
Juste devant l’école maternelle du quartier, place Michel-Bully, cinq hommes âgés de 19 à 30 ans ont été la cible de tirs en rafale, de la part d’une ou plusieurs personnes, qui se trouvaient à bord d’un véhicule qui a ensuite pris la fuite.
Blessées aux membres inférieurs, alors qu’elles se trouvaient devant l’épicerie « Market du Pont » située sur la place, ces personnes ont été hospitalisées sans que leur pronostic vital ait été compromis.
Un véhicule volé retrouvé en feu
Dans un communiqué diffusé le 17 avril, la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a indiqué qu’un « Le véhicule volé a été découvert incendié dans une ville voisine. Les investigations visent à déterminer s’il s’agit du véhicule des assaillants”.
A la tête du parquet de Nîmes, le magistrat indique également qu’une enquête en flagrant délit a été ouverte par les chefs de « tentative d’assassinat en bande organisée, détention d’arme, recel de vol en bande organisée et atteintes à des biens privés par des moyens dangereux pour les personnes appartenant à une bande organisée ».
Le(s) tireur(s) toujours en fuite
Ce mercredi matin, dans le quartier, quatre impacts de balle en partie basse de la vitrine de l’épicerie, ainsi que les traces de sang en grande quantité au sol devant le même commerce, témoignaient de la fusillade survenue la veille.
Une fusillade s’est également produite juste devant une caméra de vidéosurveillance dans la ville de Nîmes.
Selon nos informations, la plupart des victimes sont déjà connues de la justice. Le procureur de Nîmes indique de son côté que les casiers judiciaires de ces personnes ne mentionnent aucune condamnation en lien avec le banditisme de drogue.
