Condamné pour avoir poignardé à mort sa femme, Philippe Ohren retrouvé mort dans sa cellule

Condamné pour avoir poignardé à mort sa femme, Philippe Ohren retrouvé mort dans sa cellule
Descriptive text here

Cet homme de 64 ans a été retrouvé mort le 9 avril 2024 à la maison d’arrêt de Besançon dans le Doubs. En janvier 2024, il est condamné à 20 ans de prison après avoir frappé sa femme d’une vingtaine de coups de couteau.

Ce sont les gardiens de la maison d’arrêt de Besançon qui ont donné l’alerte. Le 9 avril vers 5h30, Philippe Ohren est en arrêt cardiaque dans sa cellule. “L’ambulance a été appelée, il y a eu 45 minutes de massage cardiaque avant que M. Ohren ne soit déclaré mort” explique à France 3 Franche-Comté Christophe Vernerey, délégué UFAP UNSA présent au moment des premières actions et de l’intervention des secours.

Pour le syndicaliste, il ne s’agit pas d’un suicide, comme le vit régulièrement la maison d’arrêt. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Nous aurions préféré le sauver. Il n’y a eu aucune lacune lors des rondes. Il a été rapidement repéré dans sa cellule, dans une position inhabituelle par un gardien. » acquiesce Christophe Hautefaille, FO.

Selon les syndicats, ce détenu avait des soucis de santé et avait été hospitalisé la veille. Une enquête sur les causes du décès a été diligentée au commissariat de Besançon et des examens médicaux complémentaires ont été effectués, a indiqué le parquet le 17 avril.

Philippe Ohren a été reconnu coupable de meurtre sur conjoint le 31 janvier 2024 par les jurés de la cour d’assises du Doubs.

Le 29 décembre 2021, les secours, alertés par des voisins, sont intervenus à son domicile rue de Dole à Besançon. Corinne Pitallier, 56 ans, sa compagne depuis 40 ans, avait reçu de multiples coups de couteau au corps, dont six au visage. Et une blessure mortelle à la gorge. Philippe Ohren avait tenté de mettre fin à ses jours après avoir commis l’irréparable.

>
>

Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, rue de Dole, le suspect s’est réfugié dans l’appartement.

© FABIENNE LE MOING / FRANCE TÉLÉVISIONS

Lors du procès, il n’a pas expliqué ses actes, mais a évoqué une amnésie quant aux faits. Une probable séparation se dessinait au sein du couple.

Pour les avocats des parties civiles, il s’agit d’un féminicide. Me Catherine Bresson, avocate de Philippe Ohren, a rappelé à l’audience que son client Philippe Ohren « n’était pas violent, avait un casier judiciaire vierge » et que Corinne Pitallier “était une femme libre, qui n’était pas sous le contrôle de son mari” et que son acte atroce ne faisait pas partie de celui d’un féminicide.

Une peine de 30 ans d’emprisonnement a été requise lors du procès. L’homme a été condamné à 20 ans de prison. Il risquait la prison à vie.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Retour sur la finale régionale du Laser Run à Rambouillet, le 28 avril » Fédération Française de Pentathlon Moderne – .
NEXT Carmine, le nouveau restaurant avec vue sur le Maine ouvre ses portes