Par Flavien Fritz
Publié le
16 avril 24 à 17h52
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Peu bavard, les mains derrière le dos, le prévenu, âgé de 19 ans, donnera peu d’explications sur ce qui s’est passé durant l’été 2023.
Le 10 juillet au soir, il a été aperçu par un joggeur courant se déplacer un scooter qui circule à côté à Montréverd. Une scène qui, pour le moment, ne plaît pas au sportif.
Une fois son tour terminé, il rentre chez lui et reçoit un ami.
Ce dernier recevra un appel d’un mineur expliquant qu’il était voler son scooter.
En entendant cette histoire, le joggeur fait rapidement le lien.
Il revient sur les lieux où il a vu l’homme courir à côté d’un scooter et trouver le véhicule quelques mètres plus loin dans un buisson.
Menaces de retirer la plainte
Il était 19h30 lorsque l’adolescent, en sortant du gymnase, s’est rendu compte que son scooter n’était plus sur le parking.
Une fois retrouvé grâce à l’aide du joggeur, il porte plainte le lendemain auprès de sa mère.
Grâce à la description donnée par le témoin, l’accusé a été rapidement arrêté.
Une vieille connaissance de la victime. « Ce n’est pas moi, il m’accuse parce que je me suis confondu avec tous ses amis », confie le prévenu au tribunal.
Le 11 août, soit un mois après les faits, il appelle la victime pour lui dire qu’il faut retirer sa plainte s’il ne voulait pas en subir les conséquences.
«Je l’ai appelé pour lui dire que je voulais l’aider à retrouver le voleur», assure le prévenu.
Une version contredite par la victime et sa mère qui, à la barre, affirme avoir entendu menace par téléphone.
« Mon fils a passé plusieurs jours sans sortir parce qu’il avait peur », explique-t-elle à la barre. Elle demande 500 € de dommages moraux pour son fils.
Le tribunal a déclaré le prévenu coupable et l’a condamné à trois mois de prison avec sursis ainsi qu’à une indemnité de 300 euros pour le préjudice moral subi par la jeune victime.
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