En Suisse, les mafias sont bien implantées et invisibles

En Suisse, les mafias sont bien implantées et invisibles
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Le crime organisé se cache dans l’ombre

Pour lutter efficacement contre le crime organisé, les moyens policiers actuels ne suffisent pas, estime Nicoletta della Valle. «Parfois, vingt ou trente enquêteurs de la Confédération et des cantons sont embauchés et travaillent pendant des mois sur un seul dossier», raconte-t-elle. «Les moyens actuels de toutes les forces de police de Suisse permettent de réaliser cinq procédures de ce type en même temps. En termes de densité policière par rapport à la population, la Suisse est loin derrière les autres pays européens.

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Le responsable note en outre qu’il est difficile de rassembler suffisamment de preuves pour une accusation. « Il y a des magasins les mieux situés du centre-ville qui sont presque toujours vides ou des vendeurs de glaces qui font le même chiffre d’affaires en hiver qu’en été. Dans ces cas-là, la police sait que quelque chose ne va pas, mais il est extrêmement difficile de faire quoi que ce soit.

Si le crime organisé n’inquiète pas davantage les Suisses, c’est parce qu’il est invisible, constate Nicoletta della Valle. Mais cela peut avoir des conséquences concrètes, ajoute-t-elle. « Nous avons trouvé des échanges sur Sky ECC […] au cours de laquelle les gens ont appris comment influencer la justice en Suisse. Ces criminels veulent, entre autres, infiltrer de manière ciblée le système judiciaire suisse.»

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