Dans le sud de la Haute-Garonne, une simulation de séisme rassemble 500 pompiers professionnels

Dans le sud de la Haute-Garonne, une simulation de séisme rassemble 500 pompiers professionnels
Descriptive text here

l’essentiel
Au total, 500 pompiers sont présents dans la région depuis le 16 avril. Il s’agit d’une manœuvre d’envergure pour apprendre à faire face aux risques sismiques.

« Il est 7 heures du matin, le 16 avril. Un séisme de magnitude 5,9 secoue la Haute-Garonne. Le réseau de surveillance des Pyrénées localise l’épicentre au sud d’Aspet. C’est le début de la manœuvre que devront suivre les équipes de pompiers des différents services. Une manœuvre nationale demandée par l’école d’application de la Sécurité Civile basée à Valabre au Sdis de la Haute-Garonne. Aux commandes, les 16 stagiaires de l’école d’application qui doivent gérer des unités d’hommes et de femmes sur le terrain. Un exercice d’envergure qui, s’ils réussissent, leur permettra d’obtenir le niveau 3 et de devenir chef de section de l’unité d’appui au sauvetage et à la recherche (USAR). « Avec cette manœuvre, nous formons nos pompiers à plusieurs compétences comme la recherche sous les décombres. Cette formation est un moyen de constituer des équipes aguerries » assure le colonel Frédéric Vaucouleur de l’école d’application. Une simulation qui est rendue possible par la « volonté et l’engagement des pompiers des départements qui ont répondu à nos demandes. La présence de plusieurs équipes des 09, 11, 12, 13, 16, 18, 31, 32, 33, 34, 64, 65, 66, 81, 82, 83, 87, de la principauté d’Andorre, complétées par 13 équipes cynotechniques, 3 équipes SMPM (milieux dangereux de montagne), 6 équipes de drones ainsi qu’un accompagnement médical, démontre la passion des pompiers dans l’exercice de leur métier » a ajouté le colonel Sébastien Lamadon-Périé du Sdis31.

Une motivation qui rassemble près de 500 pompiers du Comminge. Le capitaine Anaïs Boivin (Sdis13) fait partie des stagiaires de la manœuvre : « Je suis pompier depuis une dizaine d’années, c’est ce que j’ai toujours voulu faire, j’ai choisi cette spécialité parce qu’elle est rustique et très organisée, il faut se débrouiller. impliqués sur le terrain. La longue durée des missions est aussi un aspect que j’apprécie. Présents depuis lundi sur le territoire pour s’immerger dans les infrastructures du Comminge, les stagiaires ont hâte d’entamer la manœuvre “Le 17 avril vous devrez gérer votre stress, c’est un des éléments à prendre en compte” ajoute le capitaine des Bouches du Rhône, « Au total nous commanderons une trentaine de personnes, l’essentiel est de leur faire confiance, de connaître leur travail et d’apprendre à s’en sortir en fonction des environnements et des situations » admet le capitaine.

Derrière le scénario la réalité du terrain

Quant au choix de la zone de manœuvre, il s’agit simplement de suivre la réalité. Le lieutenant Jacques Thienpont du groupe Usar explique : « Les Pyrénées, comme les Alpes, sont des régions sismiques connues de nos services. » Outre le scénario, la manœuvre est aussi une manière pour le groupe de faire connaître son savoir-faire : “Nous intervenons dans différents secteurs comme récemment la tempête Alex, ou l’effondrement d’un immeuble à Toulouse”. Quant à la présence de risques sismiques, le lieutenant a rappelé le séisme de magnitude 3,3 qu’a connu la station de ski de La Mongie (65) et qui a endommagé le collège de Montréjeau l’an dernier. « Nous sommes ici au cœur de notre métier, et la manœuvre est une véritable pratique pour les stagiaires » conclut le lieutenant.
Ainsi, depuis le 16 avril en début de soirée et jusqu’au 18, les pompiers sont sur le terrain et mettent tout en œuvre pour réussir ce cas pratique. « C’est aussi un bon moyen pour les pompiers sur place d’acquérir de nouvelles compétences », ajoute le colonel Frédéric Vaucouleur.

Les véhicules circuleront avec des feux de croisement et des gyrophares de jour comme de nuit.
Seuls les véhicules utilisant leur klaxon seront prioritaires.

Les sites concernés par la manœuvre

La manœuvre s’étend sur un rayon de 50 km autour de Saint-Gaudens. Dans cette simulation, l’épicentre du séisme est enraciné au sud d’Aspet.
Les sites de manœuvres retenus dans le Comminges sont donc :
– Un immeuble résidentiel à Montrejeau
– Un ancien institut Asei à Aspet
– Une ancienne maison de retraite à Boulogne-sur-Gesse
– La carrière d’Aurignac
Ces sites seront le théâtre des interventions des pompiers et surtout de leur apprentissage lors d’une situation donnée : un séisme. L’occasion pour toutes les équipes de connaître les bons gestes pour sécuriser les lieux et les victimes.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Nice opte à son tour pour un couvre-feu pour les moins de 13 ans
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités