Les objectifs de l’Ontario sont menacés en raison du manque de personnel

Les objectifs de l’Ontario sont menacés en raison du manque de personnel
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Les difficultés à embaucher et à retenir suffisamment d’infirmières et de préposés aux soins dans les foyers de soins de longue durée pourraient empêcher le gouvernement de l’Ontario d’atteindre son objectif en matière de nombre de minutes de soins directs qui devraient être reçues quotidiennement par les résidents, admet le ministre responsable.

Il existe un pénurie systémique d’infirmières dans tous les secteurs, selon un document d’information préparé pour le ministre des Soins de longue durée, Stan Cholorsqu’il est devenu responsable du dossier en septembre dernier.

L’Ontario a actuellement besoin de 13 200 infirmières supplémentaires et de 37 700 préposés, indique le document, obtenu par La Presse Canadienne grâce à une demande d’accès à l’information.

Les pénuries dans les soins de longue durée deviendront encore plus aiguës à mesure que le gouvernement vise à augmenter considérablement le nombre de maisons de retraite et à augmenter le nombre de minutes de soins directs que les résidents doivent recevoir chaque jour, indique le document.

Le gouvernement progressiste-conservateur s’est fixé comme objectif en 2021 que les résidents des établissements de soins de longue durée reçoivent en moyenne quatre heures de soins directs de la part d’infirmières et de préposés chaque jour d’ici 2025 ; c’était moins de trois heures en 2018. Le gouvernement a même inscrit cet objectif dans la loi.

Selon les documents obtenus, le gouvernement a atteint ses premier et deuxième objectifs intermédiaires : au 31 mars 2023, les habitants bénéficiaient en moyenne de trois heures et 15 minutes de soins personnels directs chaque jour.

Au cabinet du ministre Choil n’a pas encore été possible de préciser si l’objectif des trois heures et 42 minutes du 31 mars 2024 avait été atteint, mais les notes qu’il a reçues après avoir repris le dossier en septembre dressent un tableau plutôt sombre.

Stan Cho est le ministre des Soins de longue durée de l’Ontario.

Photo : La Presse Canadienne / Chris Young

Défis persistants en matière de personnel (par exemple, pénuries d’approvisionnement, concurrence intersectorielle, etc.), ainsi que l’impact continu de la pandémie et l’augmentation du taux d’occupation. […] présenter des risques pour la réalisation des objectifsavertir les hauts responsables.

Cet avertissement ne surprend pas de nombreux acteurs du secteur, y compris le président du plus grand syndicat représentant les travailleurs des soins de longue durée, le Syndicat international des employés des services de santé.

: « Qui va travailler là-bas ?Chaque fois que le gouvernement annonce qu’il va créer des milliers de nouveaux lits, on se demande : « Qui va travailler là-bas ? commentaires Sharleen Stewart. Selon le leader syndical, la pénurie de personnel affecte la qualité des soins, car les préposés assument des tâches de plus en plus ingérables, comme s’occuper d’un plus grand nombre de résidents à la fois qu’ils ne le devraient et accomplir des tâches seuls. qui doit être interprété en duo.

Certains ne durent pas six semaineselle dit. % de nouvelles recrues partent dans les sixpremiers mois et certainement après unannée. C’est donc une porte tournante continue. », « texte » : « Nous constatons que près de 50 % des nouvelles recrues partent dans les six premiers mois et certainement au bout d’un an. C’est donc une porte tournante continue. “}}”>Nous constatons que près de 50 % des nouvelles recrues partent dans les six premiers mois et certainement au bout d’un an. C’est donc une porte tournante continue.

Le gouvernement de l’Ontario finance divers programmes pour remédier à ces pénuries de main-d’œuvre, notamment une augmentation de salaire de 3 $ l’heure pour les préposés travaillant dans les établissements de soins de longue durée, des allocations pendant les stages cliniques et 10 000 $ pour les préposés nouvellement qualifiés qui s’engagent à travailler au moins 12 mois dans un foyer de soins de longue durée – et encore plus en région rurale ou dans le nord de la province.

Or, selon le dossier de transition soumis au ministre Cho, le taux d’attrition annuel atteint 25 % chez les accompagnateurs. Les bas salaires et les conditions de travail sont cités comme des problèmes majeurs.

 
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