Dernière action en lice : depuis le 7 février, les laissez-passer mensuels de la Société de transport du Saguenay (STS) sont gratuits pour les employés. En mars, 142 personnes en ont pris un.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité des navettes, en service depuis plus d’un an et demi. Il y en a trois, au Centre Georges-Vézina, sur le boulevard Talbot à l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) ainsi qu’à Chicoutimi-Nord, tout près du pont Dubuc.
« Nous sommes satisfaits des résultats. Par semaine, nous comptons 1000 passages. Sur la Rive-Nord, par exemple, cela enlève le stress de traverser le pont aux heures de pointe du matin et c’est un geste écoresponsable, souligne le directeur de la logistique et des services techniques du CIUSSS, Luc Tremblay. Et parmi ceux qui se garent à l’ENAP, beaucoup nous disent qu’en fin de journée, ils regagnent leur voiture à pied. »
Dès la première matinée, 106 employés de l’hôpital de Chicoutimi ont utilisé les navettes mises à leur disposition.
Le CIUSSS offre également à ses travailleurs qui laissent leur véhicule en stationnement incitatif le service d’un taxi s’ils doivent quitter rapidement leur travail en raison d’une urgence, comme un enfant malade à la garderie.
Une nouvelle borne rattachée à l’hôpital
Le terminus d’autobus qui sera construit à l’hôpital de Chicoutimi ne réduira pas le nombre de places de stationnement. La façade de la station chauffée, semblable à celle qu’on retrouve au cégep et à l’université, sera sur la rue Saint-Vallier et le bâtiment sera relié à la future salle d’opération, qui deviendra l’entrée principale de l’établissement.
Le directeur de la logistique et des services techniques du CIUSSS, Luc Tremblay. (Archives Le Quotidien)
Lorsque ce projet de 4,3 millions de dollars a été annoncé il y a quelques semaines, l’emplacement du bâtiment n’était pas encore complètement choisi. Luc Tremblay assure que cela ne nuira pas aux automobilistes.
Cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans le corridor d’écomobilité entre le boulevard Talbot, le cégep, l’université et le centre-ville. Son annonce en a fait sourciller plus d’un compte tenu de sa proximité avec le terminal situé sur le terrain du Cégep.
Cela ne faisait pas partie du projet initial, précise M. Tremblay. Mais compte tenu de la clientèle de l’hôpital, l’idée était séduisante lorsqu’elle a été présentée, explique M. Tremblay. “[La STS ] nous a approché pour valider notre intérêt et pour nous, il est directement dans notre intérêt de poursuivre notre développement éco-responsable, y compris le transport durable.
Il poursuit qu’il est clair que le CIUSSS doit être un partenaire important de la STS, au même titre que l’UQAC ou les cégeps. Et pour l’entreprise de transport, ces partenariats se traduisent par des financements récurrents via la vente d’accès mensuels.
Encombrement dans le parking
Toutefois, le débordement dans le stationnement de l’hôpital de Chicoutimi n’est pas réglé et les employés nous disent qu’ils reçoivent souvent des amendes ou des contraventions de courtoisie.
Les travaux du nouveau stationnement ont débuté l’automne dernier. (Sophie Lavoie/Le Quotidien)
« Le CIUSSS n’a pas le pouvoir d’émettre une contravention, mais oui, nous mettrons une contravention de courtoisie sur la voiture d’un employé garée dans un espace réservé aux usagers. Concernant les amendes, ce sont les policiers qui les délivrent lorsqu’un véhicule stationne dans une zone de dépôt, une zone incendie ou un emplacement pour personne handicapée », précise le directeur logistique.
À plus long terme, d’ici cinq à dix ans, Luc Tremblay souhaite que le CIUSSS devienne un très grand utilisateur des transports en commun. « Le stationnement à étages serait alors utilisé par nos employés qui ne peuvent pas prendre l’autobus et celui près de l’hôpital serait accessible pour nos usagers. Une personne malade ou autre qui arrive de Dolbeau-Mistassini doit trouver rapidement une place.
