«Avec l’EPFL, le Lausanne HC développe des projets qui nous donneront peut-être deux ou trois ans d’avance sur nos concurrents»

Publié le 16 avril 2024 à 08h23. / Modifié le 16 avril 2024 à 08h28.

Le succès du Lausanne HC, finaliste surprise de la saison de National League, est multifactoriel. Une des explications tient peut-être au fait que le club vaudois est l’un des plus avancés en matière de collecte et d’analyse de données statistiques. C’est le domaine, depuis 2021, de Quirin Söhnlein, un Bavarois de 37 ans au CV impressionnant et inhabituel dans le monde du hockey : un baccalauréat en sciences du sport, suivi d’un master « avec une spécialisation en génétique et biochimie ». » et complété par un baccalauréat en psychologie « car en fin de compte, ce sont les humains qui prennent les décisions et non les machines ».

« J’ai aussi commencé une thèse en biologie moléculaire, mais je ne l’ai jamais terminée », sourit le responsable de la performance au LHC, qui est donc bien plus qu’un préparateur physique, une tâche qu’il remplit également. Avant d’arriver à Lausanne il y a quatre ans, il a passé neuf ans dans l’univers Red Bull, «d’abord au Ghana, où ils ont un centre de formation de football, pour un projet assez génétique, puis à New York et Salzbourg encore pour le football.» C’est en arrivant à Munich, ma dernière étape avant Lausanne, que je me suis tourné vers le hockey», explique celui qui a accepté de lever un coin du voile sur un domaine qui nourrit bien des espoirs et des fantasmes.