Le Maroc et la Belgique entendent établir un partenariat stratégique tourné vers l’avenir. Rabat et Bruxelles ont salué, lundi dans la capitale marocaine, la dynamique de leurs relations bilatérales, réaffirmant leur volonté commune de les approfondir davantage en vue d’établir un partenariat stratégique tourné vers l’avenir, “à la hauteur des attentes et des potentiels qui existent entre les deux pays”. pour répondre aux défis actuels et futurs.
Dans une déclaration commune sanctionnant les travaux de la 3ème réunion de la Haute Commission mixte maroco-belge sur le partenariat, co-présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et le Premier ministre belge, Alexandre De Croo, les deux parties ont également exprimé leur volonté de renforcer les échanges et les investissements, de coopérer sur le climat, la transition énergétique à travers le développement des énergies renouvelables et des molécules vertes, ainsi que sur la gestion de l’eau, les infrastructures et les transports. Les projets à réaliser touchent plusieurs domaines (économie, énergie, investissement…).
Sur le plan législatif, les deux partis ont souligné l’importance de la coopération parlementaire qui joue un rôle essentiel dans le renforcement des relations bilatérales, tout en encourageant les institutions législatives des deux pays à intensifier leur partenariat, notamment à travers la création d’un forum parlementaire conjoint constituant un espace de dialogue et d’échange.
Concernant le volet économique, les deux parties encouragent les entreprises belges et marocaines à explorer les opportunités offertes de part et d’autre en matière d’investissement, notamment à travers la nouvelle « Charte marocaine des investissements », l’« Offre Maroc » concernant l’hydrogène vert et les projets structurants prévus en point de vue sur l’organisation de la Coupe du monde 2030. Le Maroc devra également saisir les opportunités offertes par la Belgique, notamment en tant que partenaire en matière de transition énergétique, d’économie circulaire et dans d’autres domaines d’intérêt commun.
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