un « cracker » arrêté à Paris alors qu’il déshabillait sa victime

un « cracker » arrêté à Paris alors qu’il déshabillait sa victime
Descriptive text here

Quartier à éviter. Jeux Olympiques ou pas. Le quartier de la place Auguste Baron à Paris (XIXe siècle) reste l’un des endroits les plus dangereux de la capitale. La raison ? La présence de nombreux utilisateurs de crack. Dernier exemple dans la nuit du mardi 30 avril au mercredi 1er mai. Une femme a échappé de peu à un viol grâce à l’intervention d’une équipe de la brigade criminelle. Le suspect a été arrêté.

Il était un peu plus d’1h30 du matin lorsqu’une jeune femme rentrait chez elle à pied dans ce quartier situé au nord-est de Paris. Elle sent qu’un homme la suit. Cela dure environ 500 mètres. Petit à petit, l’agresseur, armé d’un couteau artisanal, devient de plus en plus inquiétant, continuant les insultes et menaçant la victime de mort. Place Auguste Baron, il a profité d’un endroit relativement peu visible et mal éclairé pour se jeter sur sa victime.

Il ne cherche pas à voler quoi que ce soit mais à satisfaire ses pulsions sexuelles. A l’aide de arme, il tente de forcer sa proie à lui faire une fellation. Puis il essaie de baisser le pantalon de sa victime. Ce dernier trouve la force de crier. “Au secours, il va me violer !” » Est-ce ses cris qui alertent la police ? Ou l’équipage avait-il repéré le plan de l’attaquant ? Nous ne savons pas. Les fonctionnaires lui tombent toujours dessus.

Il a été immédiatement conduit au commissariat local et placé en garde à vue pour tentative de viol avec violences. Son couteau est saisi. Un test a été effectué pour savoir s’il avait pris de la drogue. Il a été testé positif. En octobre 2022, le square Forceval, place Auguste Baron, où étaient rassemblés jusqu’à 600 toxicomanes, a été évacué. Sauf que sans solution de fond, il n’y a aucune raison pour que les consommateurs ne reviennent pas.

Récemment, le préfet de police, qui avait promis l’éradication du crack à Paris, a pris des arrêtés interdisant la circulation et le rassemblement sur la voie publique des personnes présentant « des comportements d’usagers de base de cocaïne ». “C’est une blague”, vient de dire Anne Souyris, sénatrice (Les Écologistes) de Paris, ancienne adjointe à la maire Anne Hidalgo chargée de la santé.

« Dans le secteur, il n’y a que des groupes de trois ou quatre consommateurs », constatait encore ce mercredi matin un riverain. Mais les crackers sont disséminés un peu partout sur la place Auguste Baron. Il y a beaucoup de couples à la dérive. Pour tous les habitants, le quotidien est fait d’agressions, voire de viols.»

Ce lundi, selon un autre témoignage, une femme qui venait de déposer ses enfants à l’école se promenait avec une voisine dans le quartier de Rosa lorsqu’elle a été agressée par un drogué qui a menacé de la violer. Les policiers municipaux, qui surveillaient les abords de l’école, sont intervenus.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Finance Montréal lance le Centre montréalais pour le financement de la biodiversité
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités