avec la Belgique, « il y a encore beaucoup de choses à faire »

avec la Belgique, « il y a encore beaucoup de choses à faire »
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Le Grand-Duc assure que les relations économiques belgo-luxembourgeoises peuvent encore être renforcées. L’hydrogène et l’espace figurent en tête de l’agenda d’une visite d’État qui débute ce matin.

Depuis samedi, les spéculations sur une abdication prochaine du grand-duc Henri ont repris. Le souverain lui-même a évoqué un délai dans un long entretien exclusif accordé à nos confrères belges de Le Libre. Il paraît toutefois peu probable que l’actuel chef de l’Etat passe rapidement le flambeau à fils Guillaume, père de deux très jeunes enfants.

Quant à la nombreuse délégation qui accompagnera, à partir d’aujourd’hui, le couple grand-ducal lors de la visite d’État en Belgique, nous espérons que les questions politiques et économiques prendront rapidement le dessus dans les trois jours à venir.

Trois villes et bien d’autres rencontres, visites et séminaires sont au programme, lors des escales à Bruxelles, Gand et Liège.

En plus de confirmer « l’excellence des relations » entretenues par « le voisins proches unis par des liens historiques, politiques, socio-économiques et culturels étroits », le communiqué officiel souligne que cette visite d’État – la deuxième après celle de mars 2007 – sera également l’occasion « de mettre à l’honneur de nouveaux secteurs de coopération et stimuler le progrès et l’innovation dans le but d’assurer une croissance durable et respectueuse de l’environnement.

Les représentants des 125 entreprises qui seront présentes en Belgique sont actives dans de nombreux domaines, au premier rang desquels les énergies renouvelables, l’économie circulaire, l’espace et la défense.

Un accent particulier sera mis sur les énergies renouvelables de deuxième génération, avec la signature demain d’une lettre d’intention visant à intensifier la coopération dans le domaine des infrastructures transfrontalières d’hydrogène.

Le Luxembourg est connu comme membre du Sommet de la mer du Nord. Après cette alliance offshore, nous deviendrons aussi des alliés pour l’hydrogène», a annoncé l’ambassadeur de Belgique au Luxembourg, Thomas Lambert, dans l’Interview du lundi publiée hier dans nos colonnes. De plus amples détails sur ce nouveau partenariat stratégique seront révélés lors de la partie gantoise de la visite.

La défense, autre point majeur

« C’est la deuxième visite d’État que nous effectuons en Belgique, ce qui est très rare. Généralement, il n’y a qu’une seule visite d’État par règne et par pays. Mais nous avons accepté l’invitation du roi Philippe et de la Mathilde, car il est important de voir ce qui peut encore nous rapprocher », confiait le Grand-Duc Henri dans l’entretien précité.

« Je suis convaincu qu’au niveau économique, il y a encore beaucoup de choses à faire. La Belgique compte des entreprises de pointe dans de nombreux domaines. Et nous avons aussi nos domaines d’excellence (…). Une visite d’État nous permet de découvrir des secteurs dans lesquels nous pouvons encore améliorer les choses », poursuit le souverain.

L’invasion de l’Ukraine par la a, quant à elle, encore intensifié la coopération militaire entre la Belgique et le Luxembourg. Aux zones déjà constituées (A400M, bataillon binational, etc.) viendra s’ajouter un autre arc, avec un rapprochement dans le domaine de la sécurité et de la défense depuis l’espace. L’Université de Liège excelle dans ce domaine. La troisième et dernière journée de la visite d’Etat sera consacrée au volet « Défense » au sens large du terme.

Le couple grand-ducal sera accueilli ce matin devant le Palais Royal. Cette première journée sera très solennelle, avec un événement particulier : le Grand-Duc Henri fêtera mardi 16 avril ses 69 ans. Son hôte, le roi Philippe, a déjà pu fêter hier ses 64 ans.

 
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