Un appartement en ville, une maison en périphérie… Quel que soit leur choix de vie, les familles ont tout pour trouver leur bonheur en Haute-Loire.
Un marché à deux vitesses. C’est ainsi que les professionnels décrivent la situation immobilière au Puy-en-Velay et en Haute-Loire. Certains biens, mal classés en DPE ou trop éloignés des centres d’activités, ont subi une réelle dégraissage ces derniers mois tandis que d’autres n’ont pas bougé du tout.
Les familles à la recherche d’un toit au Puy-en-Velay, si elles choisissent un appartement, privilégieront une grande surface en centre-ville, avec un ascenseur, un petit extérieur et, au minimum, une place de parking.
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Ce type de bien reste donc très demandé et assez rare sur le marché. Pas de baisse de prix significative à prévoir, sauf si le DPE apparaît dans le rouge. Par exemple, un beau T4 de 117 m2, dans une agréable copropriété à deux pas du centre-ville, a été récemment proposé à la vente pour un peu moins de 250 000 €.
Tout le monde veut être à Aiguilhe ?!
Les familles, encore plus nombreuses, qui optent pour une maison individuelle, rechercheront en priorité certains emplacements. « Tout le monde veut être à Aiguilhe ?! », raconte un professionnel, résumant un sentiment largement partagé. Mais on pourrait étendre la zone à tout le secteur hospitalier d’un côté et au plateau de Chadrac de l’autre. Les familles y trouvent toutes les commodités, commerces, écoles et transports, sur un terrain plat, ce qui n’est pas le cas partout en ville.
Il en va de même pour tous les coteaux proches du centre-ville, comme Les Capucins au-dessus de la gare, Chalmettes ou Coloin. Là encore, la barre des 250 000 € pour une maison familiale est facilement franchie.
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Un peu plus loin, les communes de Saint-Germain-Laprade et Blavozy ou, plus au nord, Chaspinhac restent particulièrement prisées et dynamisées par un bassin d’emploi prometteur. A noter que le secteur Coubon, au sud de la ville, offre un accès rapide à ce même quartier et connaît actuellement un fort développement.
Brioude et Yssingeaux
Encore plus au sud, le secteur de Malpas bénéficie de sa connexion via la voie rapide pour offrir aux familles un accès rapide à la ville. Plus à l’ouest, la zone d’activité de Chaspuzac constitue désormais un véritable pôle d’attraction pour les familles. Les autres pôles d’activités du département, Brioude et Yssingeaux, présentent des visages assez divers. Dans le pays de Brioude, les familles peuvent trouver une maison de 120 m2, pour environ 200 000 €, mais certaines maisons de charme ou d’architecte peuvent dépasser la barre des 400 000 €. Il en va de même de l’autre côté, à Yssingeaux et au-delà, mais à des niveaux de prix majorés d’environ 15 %.
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L’avis de l’expert : Laurent Girard, Gibert Immobilier
Quelle est la demande des familles souhaitant acheter en Haute-Loire ?
Cela dépend des profils mais il y a un impératif commun, c’est la présence d’un extérieur qui n’est souvent pas négociable. Les familles ont aussi tendance à refuser systématiquement les biens classés en DPE F ou G. Avant, on regardait à peine le classement et maintenant, on ne voit que ça.
Et en termes de types de marchandises ??
La maison familiale de 80 à 100 m2, ses trois chambres et son terrain restent très demandés. C’est un bon compromis entre une maison et un appartement, mais avec un extérieur plus conséquent. La superficie n’étant pas trop grande, on les trouve à moins de 200 000 €. Et là, nous sommes au cœur de la demande. Nous recevons également des demandes de familles pour de belles maisons en pierre. Mais là, il faut accepter de s’éloigner du Puy. Il s’agit d’un bien très difficile à trouver en proche banlieue de la ville.
Quel est le niveau des prix au Puy ?
Il est très difficile de donner un prix global. Un appartement sans trop de défauts, avec ascenseur, un petit balcon, dans une belle copropriété du centre-ville se négocie autour de 2 000 €/m2. Mais un appartement dans une ruelle un peu sombre, sans ascenseur et nécessitant des travaux de rénovation, ne pourra pas dépasser 700 €/m2.
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