Crise au conseil municipal de Témiscouata-sur-le-Lac

Rien ne va plus au sein du conseil municipal de Témiscouata-sur-le-Lac. Le maire de la Ville, Denis Blais, fait état d’un climat de travail malsain qui s’est détérioré au cours des derniers mois, malgré l’intervention du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Des commentaires inacceptables ont été tenus par des élus envers nos employésa déploré Denis Blais en conférence de presse, lundi après-midi.

Nous avons des gens en arrêt maladie. Il y a des gens qui démissionnent en ce moment. Nous avons des gens qui pensent fortement [à] démissionner.

Une citation de Denis Blais, maire de Témiscouata-sur-le-Lac

Il a ajouté que ses décisions étaient constamment remises en question par certains de ses conseillers qui ne présentaient pas aucun argument valable.

Le maire de Témiscouata-sur-le-Lac a également annoncé que deux conseillers, Étienne Deschênes et Ginette Bégin, ont été exclus des séances de travail de la commission plénière suite à situations inacceptables [qui] ont accumulé. Ils pourront toujours participer aux séances publiques du conseil.

Ces derniers n’étaient pas présents au point presse. Les quatre autres conseillers municipaux accompagnaient le maire lorsqu’il s’adressait aux médias.

Le maire de Témiscouata-sur-le-Lac était accompagné de quatre de ses conseillers.

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a été appelé à intervenir à plusieurs reprises au cours des derniers mois, en vain. Des démarches pour mettre en place un service de médiation ont même été entreprises. Or, cette dernière tentative de restauration des ponts a été mise en doute lors du dernier conseil municipala affirmé la Ville dans un communiqué.

En conséquence, les séances de travaux de la Ville ont été suspendues, provoquant ainsi un frein à l’avancée de différents dossiers.

Puis, ces derniers jours, deux employés municipaux, dont un en arrêt maladie, ont reçu une enveloppe anonyme contenant des documents destinés à intimider le destinataireselon la municipalité.

Voir le rapport de Fabienne Tercaefs.

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Des conseillers étonnés

La conseillère Ginette Bégin, qui a appris lundi, après la conférence de presse, qu’elle était exclue des séances plénières, dit ne pas comprendre la décision de la Ville.

Ils ont du mal à vivre le questionnement. Je n’ai pas couru pour être contre une ville ou pour une ville, mais pour essayer de comprendre, pour essayer de situer. C’est dans ma nature de poser des questionselle explique.

Ma conscience est très claire.

Une citation de Ginette Bégin, conseillère municipale de Témiscouata-sur-le-Lac
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La conseillère municipale Ginette Bégin est exclue des commissions plénières jusqu’à nouvel ordre. Ces comités servent de réunions de travail préparatoires aux séances publiques du conseil.

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Ginette Bégin tentait de connaître la dette de la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac, mais ses questions restaient sans réponse, déplore-t-elle.

L’autre conseiller exclu des commissions plénières, Étienne Deschênes, qualifie la situation de déplorable. L’élu se dit surpris et aurait aimé que le maire le prévienne avant sa sortie lundi.

Il indique n’avoir jamais été témoin, lors de réunions de travail, d’intimidations envers des employés municipaux.

Je crois qu’ils sont très susceptibles.

Une citation de Étienne Deschênes, conseiller municipal de Témiscouata-sur-le-Lac
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Étienne Deschênes se dit surpris d’avoir été exclu des séances plénières.

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Comme Ginette Bégin, Étienne Deschênes voulait connaître la dette de la Ville. Je veux connaître la vérité sur les finances de la Ville. Y a-t-il quelque chose à cacher ?demande l’élu.

Blais]qui n’a pas été beaucoup interrogé auparavant et maintenant on pose des questions et ça le dérange », « texte » : « Je pense que c’est un gentleman [DenisBlais] qui n’a pas été beaucoup interrogé avant et maintenant, on pose des questions et ça le dérange”}}”>je pense que c’est un gentleman [Denis Blais] qui n’a pas été beaucoup interrogé avant et maintenant, on pose des questions et ça le dérangeil ajoute.

Avec la collaboration de Fabienne Tercaefs

 
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