le rejet de la FIQ sera-t-il une opportunité pour d’autres ? – .

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MONTRÉAL — Les deux autres syndicats du secteur public qui n’ont toujours pas renouvelé leur convention collective ne craignent pas un « effet FIQ » sur leurs propres négociations, c’est-à-dire voir leurs négociations retardées, en raison de la nécessaire poursuite des pourparlers entre Québec et le FIQ.

Cela pourrait même représenter une opportunité pour eux, estime le président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Guillaume Bouvrette.

Puisque les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) viennent de rejeter leur entente de principe, la FIQ devra consulter ses autorités et relancer les négociations avec le gouvernement — ce qui prendra du temps.

Certains craignaient que le gouvernement donne la priorité à la FIQ, qui compte 80 000 membres en santé, ce qui aurait retardé la conclusion des négociations avec le Syndicat des services publics et parapublics du Québec (SFPQ) et le SPGQ.

Les conventions collectives de ces deux grands syndicats de la fonction publique ont expiré le 31 mars 2023, comme ce fut le cas pour d’autres syndicats de la santé et de l’éducation.

« Le Conseil du Trésor nous a dit ce matin (lundi) qu’il n’avait aucune instruction à l’effet que cela entraînerait un ralentissement à notre table de négociation. Donc jusqu’à nouvel ordre, du côté des dirigeants, cela ne devrait pas conduire à un ralentissement. C’est peut-être même une fenêtre d’opportunité pour travailler à un règlement de nos conventions collectives», a déclaré M. Bouvrette en entrevue.

Au SFPQ, le président général, Christian Daigle, ne pense « pas du tout » que ses négociations seront retardées par la nécessaire poursuite des négociations entre Québec et la FIQ.

« Pour nous, ce sont des tableaux distincts, avec des enjeux distincts. Nous ne voyons donc pas l’impact que cela pourrait avoir. Et si jamais l’employeur voulait nous retarder ou retarder nos négociations à ce sujet, il est certain que nous le ferons savoir publiquement, car cela n’a aucun sens de séparer ainsi les choses. qui aurait un lien, selon le gouvernement», a lancé M. Daigle.

Les enjeux de négociation sont en effet très différents. Pour ces deux grands syndicats de la fonction publique, le télétravail est un enjeu important, puisque leur métier s’y prête.

« Notre demande n’est pas de reconnaître le télétravail à 100 %, pour tout le monde, tout le temps. C’est que la convention collective reconnaît l’existence de ce mode de travail et qu’il n’y aura pas de retour en arrière», a expliqué M. Bouvrette.

« La patience des professionnels du gouvernement est actuellement très limitée. La perception est que c’est à notre tour de parvenir à un règlement. Il n’y a aucune raison de prolonger indûment ces négociations», conclut M. Bouvrette.

Le SFPQ a déjà conclu une entente de principe pour les 4 000 travailleurs qu’il représente. Ils seront bientôt appelés à prendre une décision. Il négocie cependant toujours sa plus grande unité, qui regroupe près de 27 000 fonctionnaires.

Le SPGQ négocie pour 25 000 professionnels à l’emploi de différents ministères.

 
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