Plus d’un Suisse sur deux consomme quatre fois trop de sucre

Plus d’un Suisse sur deux consomme quatre fois trop de sucre
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Cette observation donne des frissons dans le dos. Plus d’un Suisse sur deux consomme trop de sucre, selon l’Alliance Alimentation et Santé. Cela est dû aux quantités excessives que l’on retrouve dans une pléthore d’aliments transformés, sans parler des boissons et friandises sucrées. Un problème de santé publique, puisqu’une consommation excessive de sucre peut entraîner des maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète de type 2. Chez les enfants, cela se traduit également par des caries dentaires, ainsi que par une hyperactivité. En moyenne, les Suisses consomment 107 g de sucre par jour selon les associations, soit deux fois plus que les portions recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) – même si l’apport idéal ne dépasse pas 25g par jour.

Face à ce fléau, l’Alliance Alimentation et Santé a lancé, Diabetessuisse et Diabetesvaud, la campagne PEUT-être moins de sucre. Cette dernière vise à sensibiliser la population à sa consommation personnelle de sucre tout au long du mois de mai. Les participants peuvent s’inscrire en ligne pour calculer gratuitement leur consommation de sucre grâce à un logiciel. Des recettes avec peu ou pas de sucre y seront également communiquées.

Pas moins de 7 000 francophones se sont inscrits à l’action l’année dernière. Un chiffre salué par les associations mais elles ne comptent pas s’arrêter là : « Les limites du volontariat sont atteintes depuis longtemps. Nous devons maintenant prendre des mesures efficaces pour protéger nos enfants», souligne Manuela Weichelt, conseillère nationale (Verts/ZG) et présidente de l’Alliance Alimentation et Santé, faisant notamment référence à une initiative en ce sens, lancée il y a longtemps. une année.

Un avis soutenu par Léonore Porchet, conseillère nationale et présidente du comité Diabetesvaud : « Le débat sur le Nutri-Score a montré que nous manquions d’informations sur les effets du sucre sur la santé. Celles-ci doivent être formulées de manière compréhensible pour l’ensemble de la population et largement diffusées.»

 
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