Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a annoncé lundi l’inauguration de nouveaux services pour améliorer l’accès aux soins de santé mentale au centre-ville de Montréal, sur le territoire du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île de Montréal.
Trois nouvelles mesures seront mises en place visant à réduire le recours à l’hospitalisation pour les personnes nécessitant un accompagnement spécialisé en santé mentale, dont l’Unité d’intervention en psychiatrie brève (UIBP), l’hospitalisation psychiatrique à domicile et l’Équipe d’accompagnement bref en communauté (ABC), nous peut-on lire dans le communiqué de presse.
Tout d’abord, l’hospitalisation psychiatrique à domicile propose un service de soins à domicile de jour et de soir, 7 jours sur 7, aux personnes présentant un épisode aigu résultant d’un trouble mental. « Les patients peuvent être hospitalisés dans leur environnement, ils récupèrent plus rapidement et la famille est plus impliquée », explique le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, en entrevue avec Mario Dumont.
Quant à l’Équipe de soutien communautaire brève (ABC), elle est composée de travailleurs sociaux, d’ergothérapeutes et d’une infirmière. Cette équipe offre un suivi psychosocial bref et rapide aux personnes en crise de santé mentale qui se sont présentées aux urgences ou qui sont susceptibles d’y recourir.
« Cette équipe peut les accompagner jusqu’à six semaines, jusqu’à ce qu’ils soient pris en charge par un médecin, un psychiatre ou le CLSC. Il s’agit d’éviter qu’un patient ne tombe entre deux chaises, comme c’est trop souvent le cas », note-t-il.
Quant à l’Unité d’Intervention Brève en Psychiatrie (UIBP), elle offre un service rapide aux besoins psychiatriques urgents des adultes et adolescents qui se présentent à l’Hôpital Notre-Dame. L’unité comprend quatre lits accessibles 24 heures sur 24. L’équipe est composée de psychiatres, d’infirmières, de travailleurs sociaux, de préposés aux bénéficiaires et de pharmaciens.
«On peut faire une intervention plus intensive et brève de 2 à 3 jours puis ramener cette personne dans son environnement», commente M. Carmant.
Voir l’entrevue complète avec le ministre Lionel Carmant, ci-dessus.
