Les dirigeants du Nord ont des doutes sur les politiques de logement de la province

L’Ontario a dévoilé la semaine dernière un projet de loi visant à réduire les formalités administratives pour construire davantage de logements, mais les dirigeants de Sudbury et de North Bay ne sont pas convaincus que ces politiques feront une différence dans le Nord de l’Ontario.

Le gouvernement Ford a présenté plusieurs idées, notamment élaborer de nouvelles normes de service aux entreprises pour les permis de construire, exempter les universités de la loi sur l’aménagement du territoire afin qu’elles puissent construire des logements étudiants à plus forte densité et fournir aux municipalités un outil utilise le ou perd le pour remédier aux blocages du développement.

La province vise à construire 1,5 million de logements d’ici 2031 pour atténuer la crise de l’offre de logements et suivre la croissance démographique.

Pour y parvenir, il faudrait construire au moins 125 000 logements par an, alors que le budget 2024 ne prévoit que quelque 88 000 mises en chantier cette année.

Fern Cormier, conseillère municipale du Grand Sudury.

Photo : Radio-Canada / Yvon Thériault

Dans le Grand Sudbury, Fern Cormier, conseiller du quartier 10 et président du comité de planification, affirme qu’il n’a encore rien vu dans le projet de loi qui pourrait affecter de manière significative la ville.

Je comprends le concept derrière la proposition “l’utiliser ou le perdre”. Nous avons actuellement un système similaire en place puisque les plans de lotissement sont soumis à des demandes de renouvellement de trois ans.

Une citation de Fern Cormier, conseillère du quartier 10, Grand Sudbury

Selon son interprétation des propositions du gouvernement provincial, M. Cormier indique que la politique utilise le ou perd le ne contribuerait pas à résoudre des problèmes de développement comme celui de l’ancien Hôpital général, également connu sous le nom d’Hôpital Saint-Joseph.

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L’ancien Hôpital général de Sudbury a fermé ses portes en 2010 et son réaménagement en copropriété a été approuvé en 2012, mais à part la peinture de la plus grande fresque murale au Canada, il y a eu peu d’activité au fil des ans. dernières années (photo d’archive).

Photo : CBC/Matthew Pierce

Cela semble s’appliquer davantage aux plans de lotissement qu’aux développements indépendants spécifiques à un site.il mentionne.

Politiques pour le Sud

À North Bay, le maire Pierre Chirico stipule queune grande partie de cette législation cible la région du Grand Toronto et les régions à forte croissance et il ne pense pas que cela s’applique au Nord de l’Ontario.

Nous n’avons pas beaucoup de projets de développement qui restent en suspens. S’ils en ont l’occasion, les promoteurs du Nord de l’Ontario vont de l’avantil ajoute.

Le maire Chirico estime que certains des problèmes qui ralentissent le développement dans le nord de la province sont dus à la géologie.

Dans le nord de l’Ontario, nous avons de la roche, et dans le sud de l’Ontario, nous avons du sable. Le coût de développement de lots individuels est très élevé dit le maire, ajoutant qu’il estime que les coûts ont doublé depuis la fin de la pandémie.

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Le maire de North Bay, Peter Chirico, affirme que le Nord de l’Ontario est confronté à des défis différents de ceux du sud de la province lorsqu’il s’agit de construire des maisons.

Photo : Radio-Canada / Aya Dufour

L’année dernière, le Grand Sudbury et North Bay ont dépassé leurs objectifs provinciaux en matière de logement en incluant des lits de soins de longue durée dans le décompte final.

Le maire Chirico dit que North Bay est en passe de dépasser ses objectifs une fois de plus cette année, mais que les données seront différentes puisqu’aucun projet de soins de longue durée n’y sera achevé en 2024.

Il mentionne que les logements secondaires seront inclus dans le décompte final cette année, contrairement à 2023, ce qui contribuera à faire augmenter les chiffres.

Dans le Grand Sudbury, le conseiller Fougère Cormier estime également que le paysage du logement en 2024 sera différent de celui de l’année dernière.

J’oserais supposer que même si nous ne comptions pas les lits de soins de longue durée, nous atteindrions probablement nos objectifs de mises en chantier si l’on considère les unités multifamiliales spécifiquement mises en service.déclare-t-il.

Avec des informations de CBC

 
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