la décision du Département validée par le tribunal administratif

la décision du Département validée par le tribunal administratif
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Le tribunal administratif de Montpellier a tranché : rouler à 90 km/h, au lieu de 80 km/h sur certaines routes de l’Hérault, est légal.

Rouler à 90 km/h sur une partie des routes de l’Hérault est légal. Le Département vient d’obtenir gain de cause devant le tribunal administratif de Montpellier qui a rejeté le 9 avril les demandes de la Ligue contre les violences routières. L’association a même été condamnée à payer 1 500 € de frais de justice.

Le Département avait choisi d’augmenter la vitesse maximale autorisée à 90 km/h sur certaines routes, par décret, en 2020. La loi d’orientation des mobilités avait en effet autorisé le niveau départemental à statuer entre 80 km/h et 90 km/h. « Les analyses et études réalisées par les services routiers départementaux ont été présentées et débattues avec des associations d’usagers de la route représentatives de toutes les sensibilités, rappelle ainsi le Département. Le 23 juillet 2020, la commission départementale de sécurité routière (CDSR), présidée par le Préfet de l’Hérault, a rendu un avis favorable à la proposition du Département. Ainsi, sur les 4 500 km de routes départementales, 350 km sont actuellement concernés par une limitation à 90 km/h, soit moins de 8 % du réseau routier équipé de 90 panneaux.

Au total, 25 itinéraires sont concernés par la vitesse de 90 km/h. Et le Département rappelle “qu’il est bien entendu tout à fait possible de rouler plus lentement”.

La corrélation vitesse-mortalité non prise en compte

La Ligue contre les violences routières dans l’Hérault affirme « déçu et consterné par le contenu de la décision du tribunal administratif. La corrélation entre vitesse et accidents n’apparaît pas dans cette décision. C’est d’autant plus choquant que le rapport sur les accidents réalisé par le Département date de 2019 », déplore le président Nicolas Gou. Pour la Ligue, sans doute. Une augmentation de la vitesse équivaut à une augmentation des décès sur les routes. S’appuyant sur un rapport de l’Office national interministériel de la sécurité routière, il estime que 70 vies auraient pu être sauvées si la limite était restée à 80 km/h sur l’ensemble du territoire français.

L’association, qui a deux mois pour faire appel, « étudie toutes les modalités, explique son président. Nous voulons obtenir une décision de bon sens pour la sécurité de tous les usagers.

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