pourquoi les riverains sont-ils toujours opposés au projet ? – .

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l’essentiel
Le projet de déchetterie du Grand Villeneuvois, qui doit être construite au lieu-dit Lasplantes à Villeneuve-sur-Lot, est encore soumis à enquête publique depuis quelques jours. Les riverains contestent toujours la mise en place de cette « déchetterie zéro déchet ».

Une enquête du rapporteur public en cours jusqu’au 17 avril et des conclusions qui ne seront connues que d’ici plusieurs mois. Le dossier Centre Zéro Déchet du Grand Villeneuvois avance prudemment au lieu-dit Lasplantes, derrière la RN 21 et le secteur de la Barbière. Mis sur orbite depuis le début du mandat, le projet de cette déchetterie se heurte à l’opposition des riverains. Ces derniers affirment qu’ils « ne sont pas contre » le projet de Centre Zéro Déchet, « qui apporterait une réponse à un besoin du public ». Mais la version de celui qui pousserait à proximité présenterait « de sérieuses lacunes dans sa conception ». Ils ont profité des documents mis à disposition via l’enquête publique pour mettre en avant certains points. Des points auxquels Christian Laporte, directeur des services techniques de l’agglomération et Michel Laville, vice-président du Grand Villeneuvois, tous deux dirigeants de cette déchetterie zéro déchet, apportent leurs réponses.

Quelles solutions aux nuisances ?

Les habitants estiment ne pas avoir été sensibilisés à certains aspects du projet, à savoir qu’il « ne s’agira pas d’une simple déchetterie, où les déchets conventionnels seront collectés avec une déchetterie, mais aussi d’un lieu de dépôt des déchets verts, du bois ». et des gravats, qui seront stockés et concassés sur place. « On n’a jamais parlé de déchetterie, le plan est toujours le même » répond Christian Laporte. “La seule chose qui a changé, c’est le poulailler qui a disparu car il y a une variété de serpents à proximité et il est incompatible avec les poules.”

Le collectif des riverains – une dizaine de maisons sont proches du chantier, souligne surtout « les nuisances de ces activités » qui se impacteront « notamment par les poussières de gravats appelées silice cristalline, volatile jusqu’à une vingtaine de kilomètres et cancérigène ». ” disent-ils. A cela s’ajoutent « le bruit et les vibrations », et notamment la proximité du Centre de Santé de Villeneuvois à 2 km et celle du site pyrotechnique de Bugat. « Toutes les nuisances ont fait l’objet d’études, nous allons ajouter des arbres en plus de ceux existants, l’activité restera dans les zones déjà minéralisées » rétorque le directeur des services techniques. « Nous allons imperméabiliser encore davantage pour éviter les infiltrations d’eau de pluie et éviter éventuellement une pollution supplémentaire. Quant aux vibrations, les concasseurs sont mobiles, donc montés sur des essieux, et les pneus annihilent les vibrations. Ils ne restent pas sur place, « la compagnie arrive, écrase et repart ».

Sur une ancienne décharge ?

Des arguments qui peinent à convaincre les riverains, pour qui « dans le dossier présenté, il n’y a aucune mesure du bruit que l’activité va générer ». Là encore, Christian Laporte apporte des précisions : « Nous avons fait un point zéro (mesures prises à un instant donné pour servir de référence avec celles qui seront faites plus tard, NDLR) avant le début de l’opération. Les machines sont certifiées aux normes. Les périodes de concassage s’étendent sur deux fois trois jours par an pour les gravats, et pour les déchets verts actuellement broyés une fois par mois pendant trois ou quatre jours en mars et octobre. Le chef des services techniques assure que « des contrôles seront effectués et un comité de suivi sera créé. J’ai suggéré que les résidents locaux participent. Quant aux odeurs, la nuisance, s’il devait y en avoir, ne durerait qu’un ou deux jours. Nous ne sommes pas autorisés à conserver les matériaux broyés plus de 48 heures.

Les manifestants, faisant appel à leur mémoire, affirment « qu’une partie du site, où sont prévus le traitement du bois et des gravats et la circulation des camions, repose sur une ancienne décharge à ciel ouvert. Celui-ci a été ouvert dans les années 1970, a fermé ses portes au début des années 1980 et a été comblé. » Mais ce n’est pas mentionné dans le dossier soumis à l’instruction, le collectif craint un surcoût lié à « la décontamination du site ». “Aucune trace de cette décharge” avance Christian Laporte via ses recherches, qui estime “que la décharge était située sur une parcelle appartenant au voisin et nous n’y allons pas” et que “des enquêtes seront menées pour savoir ce qu’il y a”. vraiment en dessous. « Nous n’avons rien à cacher » appuie le vice-président Michel Laville. « La situation est un peu tendue, dans un contexte calomnieux, mais nous sommes sûrs de notre démarche. Certes, je comprends la position des riverains qui ont été consultés à plusieurs reprises, mais nous avons choisi la situation géographique la moins pire pour nos concitoyens. “

 
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