un couple du Morbihan a parcouru 42,195 km

un couple du Morbihan a parcouru 42,195 km
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Par Aurélien Burban
Publié le

14 avril 24 à 18h30

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Qui aurait cru, il y a un an, qu’un couple de Pontivydans le Morbihanaurait parcouru les 42,195 km du Marathon de Paris ? A moins d’être devin, personne !

Déjà parce qu’il y a un an, Lolita Robert25 ans, et Martin Ferreira, 24 ans, ne se connaissaient pas vraiment. C’est avec son meilleur ami, Naizinois, que ce second a relevé ce défi, en gros.

En attendant, le piste a réuni ces deux athlètes. « Il m’a dit qu’il participerait au Marathon de Paris. Je me suis alors dit qu’il était temps de me lancer », raconte Lolita.

“Il y a un an, je n’avais parcouru que trois kilomètres”

« Nous voulions au moins avoir une certaine expérience sur la route. Et quelle meilleure façon de visiter la capitale que cet événement », ajoute le soudeur professionnel. « J’y ai vécu trois ans. Il y avait donc un côté nostalgique, sentimental, mais aussi vindicatif», déclare à son tour celle qui est assistante dentaire au quotidien.

C’est ainsi que Lolita et Martin effectuent de nombreux préparatifs. Et ce, malgré un blessure à l’aine de cette première en décembre 2023. « Pourtant, il y a un an, je n’avais parcouru que trois kilomètres. Mais avec de la rigueur, de la patience et de l’envie, on peut s’améliorer. Cela montre aux jeunes qu’ils ont besoin de bouger. »

Du début à la fin, les trois athlètes étaient ensemble. ©Lolita Robert

Ensemble du début à la fin de la course

Même s’ils sont habitués des sentiers, ce sont trois centraux bretons qui se lancent dans cette aventure. Rendez-vous dimanche 7 avril 2024, sur les Champs-Élysées, pour le départ du Marathon de Paris 2024.

L’objectif était avant tout de franchir la ligne d’arrivée, quitte à réaliser un temps plus long. « Nous sommes restés ensemble du début à la fin. C’était important, notamment pour motiver les troupes», souligne Martin.

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Pour suivre, il y avait du ravitaillement tous les cinq kilomètres. « Mais en tant que traileuse, nous avons l’habitude de porter notre camelback® sur le dos, avec des gels nutritionnels à l’intérieur », explique Lolita. Il y avait aussi « une ambiance de folie » avec « beaucoup de monde tout au long du parcours, avec des musiques de tous les pays ».

« À partir du 37ème km, c’était très dur ! »

Cela nous permet de surmonter les difficultés qui peuvent survenir. « Sur le trottoir, il y avait des gens qui avaient des crampes, d’autres qui vomissaient. Il fallait donc rester concentré, car on pouvait vite être dérangé », raconte Lolita.

Si le trio « n’a pas vu passer les vingt premiers kilomètres », c’est ensuite que les choses ont empiré. « Une de mes craintes était Mur de 30 kilomètres. J’avoue qu’à partir du 37e km, c’était très dur », révèle Lolita.

C’est finalement main dans la main que les trois centres bretons ont franchi la ligne d’arrivée, Environ 4 heures 50 minutes. « En revanche, c’était difficile de s’asseoir puis de se relever », confie la Pontivyienne.

Les trois coureurs de Pontivy et alentours ont eu du mal à s’asseoir à l’issue du Marathon de Paris. ©Lolita Robert

D’autres défis ?

Après avoir accompli cet exploit sportif, Lolita et Martin souhaitent retourner sur les sentiers. Ce dimanche 14 avril 2024, le deuxième a participé au Sentier des ajoncs à Malguénac.

L’idée de s’entraîner en montagne leur trotte également dans la tête. Comme un nouveau marathon, dans un format spécial. « Celle des Sables, sur le continent africain. Courir en autonomie, c’est ce que nous aimons, où l’on se débrouille du mieux qu’on peut », explique Martin. Un futur Bernard Dufour ?

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