le GIGN en vigueur en Occitanie

le GIGN en vigueur en Occitanie
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Plusieurs opérations qui ont marqué l’histoire du GIGN ont eu lieu dans notre région, notamment l’incroyable affaire AIR 34, en 2008, qui a vu l’unité d’élite mettre fin au premier trafic international de cannabis dans l’Hérault. organisé par le banditisme corse.

Deux des épisodes de la série documentaire GIGN, unité spécialeretour sur des actions spectaculaires menées par le GIGN en Occitanie, très loin des interventions plus conventionnelles sur des prises d’otages ou face à des terroristes, et dédiées dans les deux cas à la lutte contre les trafiquants de drogue, mais avec des moyens totalement exceptionnels.

Livraisons dans les hauts cantons de l’Hérault

Début octobre 2007, un groupe de chasseurs a vu un hélicoptère atterrir près de Saint-Nazaire-de-Pezan, dans le haut canton de l’Hérault, et des hommes charger des balles de cannabis dans le coffre d’une voiture. Commence alors une incroyable traque qui mobilisera des dizaines d’enquêteurs du GIGN et de gendarmes de Montpellier, ainsi que plusieurs hélicoptères militaires et même un avion Awacs, pour confondre ce qui était alors une première en France : un trafic de drogue par hélicoptère, avec un engin qui décolle de Corse, va charger des marchandises au Maroc, avant de les livrer dans l’Hérault.

L’ensemble de la bande, dont l’ancien président de la Chambre de commerce d’Ajaccio, a été arrêté en flagrant délit en juin 2008.

L’autre opération est également inédite : le 1er février 2011, des douaniers ont fait appel au GIGN pour arrêter des gangsters qui transportaient d’importantes quantités de cannabis dans des Go fasts, des convois de voitures puissantes. Tout un piège a été installé au viaduc de Millau, où le GIGN installe une fausse zone de travaux, pour ralentir les voitures et les arrêter en douceur. Mais les malfaiteurs, devenus méfiants, ont fait demi-tour et se sont précipités à 200 km/h, en sens inverse, sur le viaduc, avant de percuter un mur de trois camions conduits par le GIGN pour boucler le dispositif. Plus d’une tonne de cannabis sera saisie.

L’intervention douloureuse à Trèbes

Plusieurs opérations du GIGN ont entraîné la mort d’otages, voire d’un de ses membres, dans cette unité qui a perdu douze hommes depuis sa création, dont neuf lors d’entraînements.
L’intervention menée dans le supermarché de Trèbes (Aude), le 23 mars 2018, où un terroriste s’était réfugié après avoir pris en otage le colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, s’est rapidement retrouvée sous le feu des critiques après sa mort. Au cœur du débat, longuement évoqué lors du procès de Paris en janvier et février derniers, le délai d’intervention entre le moment où le colonel a lancé cet appel, “attaque, assaut, assaut!” et où le GIGN est réellement intervenu.
A cette époque, le négociateur du GIGN à Paris était au téléphone depuis plusieurs minutes avec Arnaud Beltrame, qui lui avait fait comprendre qu’il “je pourrais essayer quelque chose” ayant été préalablement stationné dans une unité d’intervention. Lorsqu’il appelle à l’attaque, rien ne se passe pendant huit minutes.
Sur place, c’est l’antenne toulousaine du GIGN qui est arrivée la première à Trèbes, tandis que des personnels du siège du GIGN de ​​Satory étaient approchés par hélicoptère.
Ce sont les gendarmes de Toulouse qui ont fini par lancer l’attaque contre Radouane Lakdime, alors que la consigne semblait avoir été d’attendre l’arrivée des équipes parisiennes. Le temps de détection d’éventuels pièges sur le parcours a également été avancé pour expliquer ce délai de réponse de huit minutes. Rien n’indique qu’Arnaud Beltrame aurait pu être sauvé si ce délai avait été plus court.

#Français

 
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