Le lieutenant Stéphane Percebois, officier pompier de service, est catégorique : « En sortant le scooter en feu de la cuisine et en éteignant le feu avant notre arrivée, ce papa a sauvé sa maison et sa famille. Mais il a subi de graves brûlures aux mains, au visage et aux jambes. »
Batterie au lithium
L’alerte est donnée ce samedi 13 avril, vers 5h30. Un incendie d’habitation a été signalé rue Lucie-Aubrac, dans le quartier de la Cartoucherie, dans le Val de Briey. Depuis les centres de secours du Val de Briey, de Jarny et du Val de l’Orne, un gros dispositif a été envoyé sur place.
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Sur place, les pompiers se sont retrouvés en présence d’un scooter calciné à l’extérieur de la maison. Le deux-roues était en charge dans la cuisine de la maison lorsque sa batterie au lithium a pris feu. Le feu s’est immédiatement propagé à toute la pièce de 20 mètres carrés.
Fumées toxiques
Après avoir mis en sécurité ses deux filles, âgées de 12 et 2 ans, ainsi que son fils de 14 ans, l’habitant des lieux de 47 ans a pris les bonnes mesures pour limiter les dégâts.
Il a été soigné par les médecins du Smur de Briey et transporté à l’hôpital de Maillot. Les enfants sont indemnes. Ils seront relogés avec leur famille, la maison endommagée étant temporairement inhabitable à cause des émanations toxiques.
Opération délicate
Lors de cette intervention, les pompiers ont dû redoubler de prudence. « Le problème, c’est la dangerosité de la batterie au lithium, poursuit le lieutenant Percebois. « Il peut continuer à brûler pendant au moins 24 ou 48 heures. Nous l’avons plongé dans un bac d’eau pour le faire descendre lentement en température. Il faisait plus de 300 degrés.
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