Les associations d’Animaux Trouvés Morts, gérées par les interprofessionnelles de l’élevage, ont pour objectif de collecter les cotisations des éleveurs et de l’aval des filières d’élevage pour financer l’enlèvement et la transformation des animaux trouvés morts dans les élevages. Ces outils interprofessionnels ont été mis en place en 2009 lorsque l’État s’est retiré du financement du service public d’équarrissage.
Le marché des animaux morts est donc un marché privé. A l’issue de chaque contrat, un appel d’offres permet de renégocier les prix dans le cadre d’une mise en concurrence, dans le but d’attribuer les différents lots du marché aux prestataires. L’objectif est d’offrir aux éleveurs le meilleur prix pour l’enlèvement de leurs animaux retrouvés morts, tout en conservant un service de collecte de qualité strictement défini dans le cahier des charges que les associations imposent à chaque équarrisseur.
Les éleveurs ont pu prendre connaissance d’un litige survenu entre les actionnaires de la société SOPA. Après des concessions de part et d’autre et l’intervention d’un administrateur provisoire désigné par la Cour d’appel de RIOM, SOPA et SECANIM (groupe SARIA) sont parvenues à un accord mettant fin à leur litige.
Les éleveurs et détenteurs d’animaux retrouvés morts dans le Lot sont invités à contacter SOPA ou SECANIM selon la localisation de leur élevage, pour leurs demandes d’enlèvement.
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