Les taxis Germain recherchent un chauffeur

Les taxis Germain recherchent un chauffeur
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Par Éditorial Coulommiers
Publié le

12 avril 24 à 17h06

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Quand nous arrivons de La Ferté Gaucheril est impossible de rater l’entreprise Taxis Germain a Montmirail. Elle est située un peu plus haut que la salle Roger-Perrin et le matin, il y a toujours un ou plusieurs véhicules marqués du nom de l’entreprise qui stationnent à proximité.

Un CDD pour débuter, évolution vers un CDI ensuite

Dans ses bureaux ouverts le matin, rencontre avec Germain Hennequin, son dirigeant fondateur, et Jessica Alici qui assure la régulation des chauffeurs et de leurs plannings, la gestion de la paie, mais aussi le secrétariat. Elle a aussi son permis de taxi, « mais je ne conduis pas et je ne fais que des réparations. » Le problème du jour est de trouver un nouveau chauffeur qui sera basé à Montmirail afin de faire face non seulement à une activité soutenue, mais aussi dans le but de remplacer un chauffeur en arrêt maladie et en absence programmée fin mai. . Le contrat proposé est un CDD « dans un premier temps, qui pourrait évoluer vers un CDI si la personne convient », assurent Germain Hennequin et Jessica Alici.

Suivre une formation et passer un test préliminaire

« On ne devient pas chauffeur de taxi comme ça, explique le gérant. « Il y a une formation de cinq semaines à suivre à la Chambre des métiers de Reims pour devenir titulaire de la carte professionnelle taxi de la Marne. Ces séances sont cependant moins nombreuses. Il n’y a donc pas de temps à perdre et il faut attendre que les gens sortent pour pouvoir les embaucher. »

Mais avant cette formation obligatoire, “il faut réussir la séance d’accessibilité, qui consiste à déterminer si le bénévole est apte à suivre la formation, la prochaine est en avril”, explique Jessica Alici. Il faut donc d’abord réussir ce test, basé sur des connaissances générales, comme le français, avant d’avoir le droit de suivre la formation. « Il est préférable que la personne habite dans le secteur Montmirail, car chaque conducteur rentre chez lui avec le véhicule, afin d’être disponible en cas d’urgence qui survient, ce qui arrive souvent. »

Pour devenir taxi, vous devez : être titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle ; être titulaire d’un permis de conduire de catégorie B et démontrer une aptitude physique à conduire un VTC ; être titulaire d’une carte professionnelle et justifier de l’aptitude médicale à exercer la profession ; détenir une autorisation de stationnement (ADS), ou travailler à titre de gestionnaire locataire ou de salarié pour le compte d’un exploitant titulaire d’une ADS ; suivre une formation continue obligatoire tous les 5 ans.

Contraintes

Être chauffeur de taxi, c’est aussi accepter certaines contraintes. « Il faut prévoir des gardiennages », le week-end, mais aussi la nuit, « par exemple pour aller chercher un automobiliste en panne sur la route et dont la compagnie d’assurance nous demande de le récupérer là où il se trouve. » Le candidat devra donc faire face à des imprévus, car le poste n’est pas routinier. Le salaire dépend de la convention de taxi » et nous suivons ce barème. » Pour en savoir plus, vous devez consulter cette grille sur Internet qui précise le tarif applicable en fonction des horaires et jours de course.

Être chauffeur de taxi, c’est accepter un métier exigeant. S’il est ouvert à tous, jeunes en début de carrière ou personnes plus expérimentées en quête de reconversion, “on sait quand on commence le matin, mais on ne sait jamais à quelle heure on termine sa journée”, précise Jessica Alici. .

Un peu d’histoire

Germain Hennequin a créé l’entreprise en janvier 2002 à Orbais-l’Abbaye. «Je travaillais dans une entreprise d’ambulances. A 30 ans, je me suis dit que le moment était venu de créer quelque chose. J’ai commencé par un taxi à Orbais-l’Abbaye. Avec 17 ans d’expérience dans le métier, je connaissais le métier. Je connaissais bien le terrain autour de Montmirail. Puis il y a eu un deuxième taxi, puis un troisième, toujours à Orbais-l’Abbaye. Je m’entendais bien avec des collègues qui conduisaient des taxis. Nous nous sommes entraidés. Puis je me suis installé à Montmirail. Nous avons désormais six taxis dans cette ville. Puis j’ai repris le permis à Champaubert : c’est un petit village, on ne pouvait pas perdre le permis. Puis il y a deux ans, c’était Le Gault-Soigny avec un taxi qui avait ses clients. »

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