« Si on n’y croit pas, il faut abandonner… » Le SU Agen doit battre Soyaux-Angoulême pour viser le Top 6

« Si on n’y croit pas, il faut abandonner… » Le SU Agen doit battre Soyaux-Angoulême pour viser le Top 6
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l’essentiel
Si les Agenais refusent d’abandonner pour l’instant le Top 6, tout résultat autre qu’une victoire ce vendredi contre Soyaux-Angoulême (19h30) sonnerait le glas de leurs espoirs.

« Si nous n’y croyons pas, nous devons simplement abandonner et nous aurons n’importe quelle saison. » Comme ses partenaires, Antoine Erbani refuse d’enterrer une éventuelle qualification dans les phases finales. A cinq jours, les Agenais ne sont « pas maîtres du destin », comme le reconnaît Théo Idjellidaine. Avec sept points de retard sur Nevers, le SUA est sur le point d’être distancé, mais pas encore dans le gruppetto, comme le disent les amateurs de cyclisme du Tour de France. « Nous sommes vivants et, tant que nous serons en vie, nous devons continuer à y croire », poursuit Erbani.

Souvenez-vous des erreurs commises contre Rouen

Certes, Agen devra regarder les résultats des autres. Mais, avant d’observer ce qui se fait ailleurs, il faut déjà faire le travail. En remportant au moins quatre matches lors des cinq dernières rencontres, les hommes de Dave Ryan peuvent encore y croire. Tout commence ce vendredi avec l’arrivée de Soyaux-Angoulême de George Tilsley, actuellement première équipe non relégable.

Au milieu de ce bloc de cinq matches, les Charentais n’ont pas fait tourner leur effectif. Bien au contraire. L’idée est de semer le doute dans la tête d’Agen. Comme Rouen a pu le faire il y a quelques semaines, engagé lui aussi dans la lutte pour le maintien. Si le SUA semble disposer d’un « calendrier favorable », Erbani reste prudent.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas prendre une autre équipe au sérieux. Ce serait un piège que de penser à une victoire améliorée. Nous devons d’abord nous concentrer sur nous-mêmes. » Preuve du danger, Agen a souffert face à des équipes du bas de tableau, se mettant parfois à leur niveau. Pour preuve, toutes les difficultés rencontrées à Armandie contre Rouen ou Valence-Romans, ou encore la défaite contre Montauban. La prudence est donc de mise.

« Tout le monde est impliqué »

D’autant que les hommes de Dave Ryan sont sortis « frustrés » de leur courte défaite à Colomiers le week-end dernier. «C’était très dur. La vidéo nous a montré toutes les occasions manquées. Nous avons fait une bonne première mi-temps, mais les cinq dernières minutes nous ont coûté cher”, regrette l’Irlandais. Pour apaiser la déception, l’entraîneur a décidé d’opérer des changements, en relançant plusieurs joueurs en manque de temps de jeu.

D’autres font également leur retour dans le XV, comme Antoine Erbani, absent des terrains depuis deux mois en raison d’une blessure au genou et dont la dernière titularisation a eu lieu en décembre dernier. « Nous avons prouvé ces derniers mois que le niveau ne baisse pas, même si on tourne. Tout le monde est impliqué, et nous avons besoin de tous les joueurs », clame celui qui sera aligné aux côtés d’Evan Olmstead.

Enfin, à noter également le premier sous le maillot du SUAgen de Peyo Muscarditz, le Basque arrivé de l’Aviron Bayonnais, dont les débuts sont très attendus. S’il y a des changements dans le groupe, le SUA doit quand même garder une bonne habitude : celle de gagner à Armandie en 2024. Sinon, le gruppetto et les vacances ne seront pas très loin…

 
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