un ancien ingénieur de l’Agence spatiale canadienne acquitté pour abus de confiance

un ancien ingénieur de l’Agence spatiale canadienne acquitté pour abus de confiance
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Un ancien ingénieur de l’Agence spatiale canadienne accusé d’avoir trahi le Canada au nom de la Chine vient d’être acquitté.

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Les autorités accusent Wanping Zheng d’avoir utilisé son statut d’ingénieur au sein de l’Agence spatiale canadienne pour servir les intérêts d’une entreprise aérospatiale chinoise, Spacety.

Lors de son interrogatoire policier après son arrestation en 2021, l’accusé s’est justifié en affirmant vouloir aider deux entreprises canadiennes en les mettant en contact avec l’entreprise chinoise.

La Couronne a soutenu que les actes de l’accusé démontraient une véritable trahison envers le Canada, ce qui a ébranlé la confiance du public.

Mais pour la défense, son client n’aurait jamais dû être accusé d’abus de confiance par un fonctionnaire.

Il est peut-être un « mauvais employé » pour avoir aidé une entreprise chinoise, mais il n’est ni un criminel ni un espion, a argué M. Andrew Barbacki.

Le juge Marc-Antoine Carette a également favorisé cet argument, concluant que la conduite de l’accusé méritait certes des mesures disciplinaires, mais qu’il ne pouvait pas être reconnu coupable.

Il a ainsi acquitté l’accusé.

Alors qu’il était employé par l’Agence spatiale canadienne, Wanping Zheng avait, dès juillet 2018, fait la promotion de l’entreprise chinoise et de ses produits à faible coût, plutôt que d’autres entreprises canadiennes.

Ewan Reid, PDG de Mission Control Space Services, a déclaré au tribunal qu’il avait été contacté par l’accusé, qui espérait avoir un accès direct au gouvernement islandais.

M. Reid est en fait le frère de la première dame des pays nordiques.

Le défendeur souhaitait installer une station au sol en Islande, qui permettrait aux opérateurs de contrôler les satellites dans l’espace, d’envoyer des instructions et de recevoir des données.

Lors d’un des échanges, auquel participaient d’autres personnes, l’accusé aurait déclaré qu’il travaillait pour l’ASC.

Un commentaire qui a surpris Ewan Reid, puisqu’à sa connaissance le projet en Islande n’avait « rien à voir » avec l’ASC.

La collaboration avec M. Reid ne s’est pas concrétisée, notamment parce que ce dernier jugeait le projet « louche » et aussi parce qu’il se rendait compte que sa seule contribution au projet était plutôt liée à ses relations avec le gouvernement islandais.

Wanping Zheng n’avait jamais divulgué aucun de ces contacts à son employeur et avait même menti lorsqu’on lui avait demandé de déclarer ses activités à l’extérieur du Canada, notamment avec la Chine, puisque le CSA ne collabore pas avec ce pays.

Il avait également pris un jour de congé, approuvé par son patron, pour rencontrer l’un des partenaires au sujet des projets de Spacety.

Au moment des faits reprochés, Wanping Zheng était employé par l’Agence spatiale depuis plus de 25 ans, mais il était alors en congé sans solde. Après avoir été informé qu’il était visé par une enquête interne, il s’est retrouvé en arrêt maladie jusqu’à sa démission en septembre 2019.

L’homme a été arrêté par la Gendarmerie royale du Canada deux ans plus tard.

Plus de détails à venir…

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