quand la préfecture de l’Hérault affiche le programme sur son site internet

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Ces opérations de police, destinées à endiguer le trafic de drogue, sont annoncées le matin même pour l’après-midi via arrêté préfectoral sur le site de la préfecture, quand les médias semblent le découvrir en fin de journée lors du bilan.

« Revendeurs, rangez vos affaires, on arrive. » C’est ce que pourrait traduire un esprit mesquin de la communication de la préfecture de l’Hérault ces dernières semaines sur ses opérations « place net », destinées à endiguer le trafic de drogue dans certains quartiers de Montpellier.

Le 3 avril au matin, un arrêté préfectoral concernant l’autorisation de “capture, enregistrement et transmission au moyen de caméras installées à bord des avions”, prévient d’une opération de police qui aura lieu le même jour de 15h à 19h, dans la commune de Montasinos. quartier, à Aiguelongues. Le même soir, à 20 heures, La Gazette relaye auprès du préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch, fier d’avoir procédé à 26 interpellations dans la journée.

Rebelote le lendemain matin, 4 avril : même procédé, même titre pour le décret, qui évoque « des points de deal très actifs sur le territoire de la commune de Montpellier ». Une nouvelle opération de police y est annoncée, à la même heure et au même endroit que la veille.

Jamais deux sans trois : le 10 avril au matin, nouveau décret, toujours le même titre, évoquant clairement le quartier de Montasinos comme « touché depuis plusieurs années par un important trafic de drogue qui perturbe la tranquillité des riverains et génère de nombreuses tensions et conflits » […]». Cette fois, l’horaire change, et l’opération doit avoir lieu de 18h à 20h. Le lendemain, 11 avril, le déroulement et le lieu restent les mêmes mais l’horaire change encore : l’opération est programmée de 16h à 18h. Ils finiront par habituez-vous!

De son côté, Sophie Mazas, avocate à la Ligue des droits de l’Homme de l’Hérault, s’interroge : « Quel est le cadre juridique qui garantit les libertés fondamentales des personnes dans ces observations par drones ? Il s’agit d’un arrêté administratif, mais qui ne concerne clairement pas la prévention, puisqu’il concerne la police judiciaire, donc le cadre juridique n’est pas clair. Je suis surpris de la façon dont cela se passe.

La semaine dernière, Le Poing avait déjà remis en question ce qu’écrivait la préfecture de l’Hérault : Dans un arrêté préfectoral du 25 mars, paru le 29 mars, concernant la commission départementale de coopération intercommunale, le maire d’Agde, a été désigné parmi les représentants des communes les plus peuplées. . Or, Gilles D’Ettore est en prison depuis le 21 mars pour « corruption, prise illégale d’intérêts ». Il serait peut-être temps de faire le ménage dans les locaux de la préfecture…

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